The Crimson Cabinet

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(5 sur 5) / Autoproduction
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Crossover Prog Rock Progressif Soft Rock

Un peu plus de deux ans se sont écoulés depuis la dernière sortie studio de Starfish64, avec l’ambitieux, The Future In Reverse, mon attente était naturellement élevée avec l’arrivée de ce nouvel opus. Bien que les éléments prog semblent moins évidents cette fois-ci, le groupe n’en a pas pour autant tourner le dos à celui-ci.

Toujours à la barre du vaisseau, Dieter Hoffmann démontre, comme à l’habitude, avec brio sa capacité à combiner des chansons mélodiquement fortes avec de belles envolées instrumentales. La voix de Dieter n’a rien perdu de son charme et de son équilibre, et reste, pour moi, l’une des plus particulières et remarquables de la musique prog/rock avec celles de Jon Anderson (Yes) et Roger Hogdson (Supertramp).

Le résultat de « The Crimson Cabinet » c’est huit titres qui offrent un rock feutré et léger, avec une ambiance très années 70/80. « In The Lobby » courte introduction tintinnabulante, de moins d’une minute, laisse la place à « Spindrift » une plage d’un rock mid-tempo entraînant avec quelques éléments progressifs dans les parties instrumentales. Et toujours cette petite ressemblance avec le grand Supertramp qui fait chaud au cœur. « Lost & Found » est plus lent, il y a une légèreté dans la mélodie qui est captivante, les 7:38 minutes s’avalent d’un trait tant l’ensemble transpire l’évidence.

Pas de répit dans la qualité, arrive « Future Perfect Tense » une intro légère qui jette les bases d’un des joyaux Pop/Rock de l’album, doté d’un groove percutant le morceau met probablement le plus en valeur le talent de composition du groupe. Mais ça ne s’arrête pas là, « Mr. O’ Brayne » est une piste rythmiquement contagieuse qui vous donne juste envie de battre du pied. Une véritable fabrique de lignes de guitares en couches pour créer une texture attrayante, les genres s’entrecroisent et les clins d’œil musicaux balancent de Jethro Tull à Porcupine tree.

Titre éponyme « The Crimson Cabinet », et pièce maîtresse de l’album, véritable tour de force. Le morceau contient de nombreux thèmes entrelacés, des soli de guitares dignes du Floyd, et une mélodie fine, fine…  « The Future In Reverse » qui reprend le titre du dernier album de (2018) est la pièce épique de ce CD, progressif, vous avez dit progressif, et bien en voila pour notre argent. La mélodie présente une grande variété de styles et de tempos passant rapidement de l’ombre à la lumière. L’album se termine sur une note plus légère avec « Nowhere Bound (Aimless Mix) » une piste aux allures de ballade avec une intro de guitare céleste et une mélodie assez décontractée et douce. Allez, la journée a été dure, laissons nous bercer.

Starfish64 nous livre là un album qui se bonifie à chaque écoute. Avec « The Crimson Cabinet », Dieter Hoffmann tient là un de ses meilleurs album, bien écrit, joué, produit et regorgeant de mélodies mémorables et agréables !

Formation du groupe

Dieter Hoffmann (Chant, Guitares, Claviers, Programmation) - Henrik Kropp (batterie) - Martin Pownall (Basses, Guitares, Claviers, Chant) - Dominik Suhl (Guitares) - Avec: Jan Thiede (Guitares acoustiques, Chant, Glockenspiel) - Simon Triebel (Guitares) - Peter Herrmann (Slideguitar)

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