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Retrouvez les albums que nous avons écouté
et qui font l'objet d'une brève de la rédaction.

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1 ‐ 10 sur 137 critiques
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5th Season

Par 5th Season

3 sur 3

5th Season est un quatuor de prog finlandais, et leur premier album complet porte le nom du groupe. Je suis tombé sur 5th Season en parcourant bandcamp, cet album m’a suffisamment impressionné, pour mériter un coup de projecteur. Dix titres d’un prog aérien, les mélodies sont engageantes et retiennent l’attention, et malgré leur longueur n’ont pas de redondance. Côté influences le groupe prend ses racines dans les années 70, avec des saveurs proches de Camel et du Floyd particulièrement fortes. Les thèmes musicaux sont traversés d’atmosphères brumeuses et de breaks astucieux regroupant toutes les caractéristiques du genre pour garantir des compositions fraîches et intéressantes. Mes titres préférés « In Memoriam » et « On The Dark Side Of The Moon ». A découvrir sur bandcamp.

One With The Sound

Par Greyfox Agenda

2 sur 3

Le multi-instrumentiste et chanteur Magnus Florin, sous le nom de Greyfox Agenda, produit avec ‘One With The Sound’ son deuxième album. Avec sept titres, plutôt longs, Magnus nous plonge dans une musique qui contient une myriade d’influences différentes, (Porcupine Tree, Marillion, Rush, Kansas, Yes). « The Agenda » ouvre l’album, c’est une introduction musclée typée metal/prog, non représentative des autres compositions présentes sur l’opus, en effet, les choses se calment et le musicien nous propose ensuite des mélodies plus mid-tempo dans un style proche du groupe Blackfield. Et dans ce registre il excelle, dès les plages suivantes ; « The Loneliest Tree » et « Prime » un rock progressif traditionnel est de mise, très agréable, réconfortant et qui dégage une certaine nostalgie. D’autres moments forts de l’album : « I Become You », une ballade atmosphérique, très agréable et « A Silence Quite So Loud » plus lourd et énergique. Greyfox Agenda propose une musique s’aventurant au gré des mélodies dans des contrées progressives aux influences classiques, les fans de prog à la recherche d’une musique divertissante et variée, devraient apprécier. A découvrir sur bandcamp.

The Last Outpost

Par Tom

3 sur 3

Tom est un collectif d’artistes qui travaille sur des projets musicaux et visuels. Son dernier album, ‘The Last Outpost’ regorge de belles mélodies qui respirent la passion, la créativité et développe des ambiances climatiques qui bien souvent donnent le frisson. Au fur et à mesure que l’on écoute les dix pistes de l’album, on se rend compte à quel point ce groupe de musiciens est bien rodé et cerise sur le gâteau, le chant de James Finn, grave et profond, est le complément parfait à l’illustration de toute ces mises en scène sonore. Côté références musicales, Tom nous plonge dans un mix de styles qui ont quelques points communs avec le Floyd et Peter Gabriel. Pour ne citer que quelques-uns des nombreux points forts de l’album, qui font vraiment mouche, il y a le duo : de la piste-titre, « The Last Outpost » et « Mescaline » qui créent de douces excursions langoureuses d’une beauté calme et posée. Un album résolument hypnotique ! A découvrir sur bandcamp.

The Space Erase

Par Tegnaputan

3 sur 3

Tegnaputan, groupe hongrois, nous a concocté avec ‘The Space Erase’ un opéra rock spatial où s’entremêlent des influences variées passant du Floyd à Radiohead. Neuf titres de paysages sonores électroniques, parfois pimentés de quelques touches d’expérimentation. L’ensemble de l’album offre un son homogène sans réel point faible, mais c’est un concept où il est difficile de distinguer les moments forts et qui réclame toute notre attention du début à la fin. C’est justement ces atmosphères sombres et complexes qui sont ses atouts, de plus une certaine extravagance musicale, mais cohérente, lie l’ensemble et c’est cette combinaison plutôt unique qui rend l’album si intéressant. Titres préférés :  ‘Spherics’ et ‘A Message from Earth’ à découvrir sur bandcamp.

Malice In Plunderland

Par Steve Thorne

3 sur 3

Je suis Steve Thorne depuis la sortie de son premier album ‘Emotional Creatures – Part One’ en 2005, un musicien anglais multi-instrumentiste qui mériterait une plus grande reconnaissance dans le milieu prog. A son actif six albums dont l’excellent ‘Levelled – Emotional Creatures: Part 3’ chroniqué en 2020. ‘Malice In Plunderland’ est donc son septième opus, dix compositions fortement influencées par des groupes dans la mouvance d’IQ, Arena et lyriquement, percutantes et passionnées. La musique présente ici est de nature complexe, mais accessible, il y a une fraîcheur, une énergie, qui se dégagent de chaque note, combinez cela avec de superbes mélodies, et vous avez le cocktail parfait du bon album. Le lien de la vidéo promo pour vous faire une idée : https://youtu.be/LTo6Lia-KL0

MMXX

Par ifsounds

3 sur 3

Après le très bon « An Gorta Mór » sorti en 2018, Ifsounds revient avec son petit dernier ‘MMXX’. L’album est composé de cinq titres dont deux longues pistes ; l’éponyme « MMXX » de plus de 24 minutes et « MMXXII » de 9 min 11 s qui encadrent trois plages aux durées bien plus conventionnelles. Bon, je ne tournerai pas autour du pot, la première plage « MMXX » vaut à elle seule que l’on fasse l’acquisition du disque. Une composition merveilleusement bien architecturée offrant d’excellents thèmes variés, passant des chœurs masculins a capella en intro aux incursions progressives musclées façon ELP, le tout contrebalancé par des passages plus aériens propulsés par le chant féminin (les paroles sont en italien). Les trois plages suivantes « The Collector », « Stendhal Syndrome » et « Kandinsky’s Sky » s’inscrivent dans un prog de bonne facture, vif et énergique, dans le style d’ASIA. En clôture la musique principalement instrumentale de « MMXXII » met en avant, sur des riffs de guitare saillants, les envolées de synthé vintage et des passages occasionnels d’un piano aux intonations jazzy. En conclusion, un bon album qui coche toutes les cases d’un rock progressif intemporel.

Lore

Par Michal Wojtas

3 sur 3

Le multi-instrumentiste Michal Wojtas connu comme le leader du groupe polonais Amarok, produit en solo ‘Lore’ un album de neuf compositions spécialement écrites pour la James Wilton Company qui est un studio de danse. Une musique éclectique, plutôt sombre, qui s’inspire du folk viking, celtique et slave. Des mélodies qui sont caractérisées par des moments doux et acoustiques, mais aussi des montées en puissance lentes et hypnotiques. Des morceaux élaborés et inventifs offrant un large éventail d’émotions et des mélodies chantées comme « Eiocha » et « Song of Cernunnos » qui sont souvent d’une beauté envoûtante. Le point culminant de cet album revenant à « The Echoes » de plus de douze minutes, véritable mix des influences de Michal où portions rythmiques enlevées et atmosphères sombres s’enchainent sous différentes formes, parfois dépouillées, parfois servant de véhicule pour les vocaux éthérés. ‘Lore’ confirme le talent du compositeur Michal Wojtas avec ce super travail accompli sur la recherche de la juste sonorité et la modulation des différentes atmosphères comme axe principal et vecteur d’émotion.

RökFlöte

Par Jethro Tull

2 sur 3

Après une longue absence (18 ans), Jethro Tull nous avait régalé avec « The Zealot Gene » (2022) qui tranchait pas mal avec les productions habituelles du groupe. Contrairement à celui-ci, l’attente ne fut pas longue puisque le revoilà avec son nouveau cru ‘RökFlöte’, son 23ème album. Un retour dans le monde musical plus conventionnel du Tull, avec douze courtes compositions plus électriques que son prédécesseur. Bon, autant le dire d’entrée, ‘RökFlöte’ ne m’emballe pas, les titres s’enchainent et peu de ceux-ci trouvent grâce à mes oreilles, il me faudra atteindre la sixième piste pour retrouver dans « Wolf Unchained » un Tull inspiré avec ce titre dans la veine prog/celtique des meilleures compositions du groupe. Bien entendu, tout n’est pas à jeter, la fibre d’antan se retrouve aussi par-ci, par-là : dans le mid-tempo accueillant la ballade « The Perfect One » où sur une mélodie, ma foi fort sympathique, Ian Anderson nous offre un superbe solo de flûte et dans un « Guardian’s Watch » mêlant adroitement folk et prog. On est évidemment très loin du chef d’œuvre qu’est ‘Aqualung’ ou de l’inventivité déployée dans ‘A Passion Play’, les fans de Jethro Tull, dont je fais partie, ne pourront qu’être déçus par ‘RokFlote’ à la prévisibilité trop évidente et affichant un manque indéniable de consistance.

Pages from the Sea

Par Stefano Panunzi

3 sur 3

Remarqué par la rédaction de ProgCritique lors de la sortie de ‘Beyond the Illusion’, le musicien italien Stefano Panunzi prolonge le plaisir généré par celui-ci avec sa quatrième production ‘ Pages from the Sea ‘. Dans ce nouvel album de douze titres, Stefano, accompagné d’une pléiade de talentueux musiciens, nous plonge dans des atmosphères où se mêlent l’éloquence d’une musique simple, mais particulièrement brillante, où douceur, raffinement et mélancolie tiennent le premier plan. Les claviers de toute beauté parcourent les mélodies accompagnés bien souvent de guitares légères et de cuivres enveloppants dans des styles redevables au rock progressif, au jazz et à la musique lounge. Entre les instrumentaux Jazzy (‘Which Trust?’,’ The Secret’), les ballades aux rythmes hypnotiques (‘Not Waiving, but Drowning’, ‘The Sea’) et un rock progressif à la fois mélodique et aventureux (‘Every Drop of Your Love’, ‘The Sea Woman’), Pages from the Seatrouve la recette d’un cocktail musical qui ne manque assurément pas de charme.

Two Dreams

Par Circa Survive

3 sur 3

Circa Survive nous propose ‘Two Dreams’ la réunion de deux EP (‘A Dream About Love’ et ‘A Dream About Death’) sortis plus tôt en 2022. Le groupe annonce aussi une « pause indéfinie » après dix-neuf années de présence musicale. ‘Two Dreams’ sera donc, à priori, le chant du cygne pour Circa Survive. Le métal alternatif/post/prog que développe le groupe habituellement continue de s’épanouir dans la réunion de ces douze compositions, le voyage dans des contrées fascinantes et inspirées teintées de rock progressif est assuré. On navigue entre l’apesanteur de certains titres (‘Drift’) et les accents dramatiques et captivants d’autres (‘Our Last Shot’). Quelques incursions électroniques viennent pimenter l‘ensemble (‘Electric Moose’) et l’émotion trouve son point culminant en clôture de l’album avec ‘Buzzhenge’ à l’atmosphère tendre et légère. Circa Survive nous livre des moments intenses et charismatiques avec un recueil de compositions qui se fond en un tout fédérateur.