Simone Cozzetto - The Weight of the Wind

Oreilles délicates avides de belles mélodies voici venir l’album qui pourrait certainement vous ravir, je vais vous parler de Simone Cozzetto et de son deuxième effort « The Weight of the Wind ». Du Prog-Rock symphonique, c’est vraiment les termes musicaux qui définissent le mieux cet album. Simone, guitariste, compositeur et multi-instrumentiste, est originaire de Rome, passionné de Rock Progressif, de Rock Psychédélique mais aussi de Rock Classique, Glam, Hard Rock, il s’inspire de groupes tels que: Genesis, Pink Floyd, King Crimson, Gary Moore, Europe et Toto. En 2016, il sort son premier album solo: ‘Wide Eyes’. Pour le présent concept, le personnage central de l’opus est Lucifer, « The Weight of the Wind » présente donc des contrastes entre la lumière et l’ombre, opposant la rencontre entre le ciel et l’enfer.

« The Descent (Dying Breath I) » qui affiche, claviers, guitare acoustique et un chant/chœurs fournissent une atmosphère vaporeuse propice à la courte introduction à « The Bliss (Leo’s Song) » un instrumental. Le titre commence par un piano mélodique, suivi par une légère augmentation du tempo et des textures de synthé avant que le violon et les guitares ne prennent le relai. Un super intermezzo pour « Nihil » qui s’envole sur le chant velouté de Francesco Marino. Un prog-rock avec des entournures symphoniques aux teintes classiques, dans le registre mélodique de groupes tels qu’Asia ou Marillion, période Steve Hogarth. Je n’en dis pas plus, le morceau est sublime. Simone en rajoute une couche avec « Cold and Sweet » qui frôle lui aussi la perfection, avec ce je ne sais quoi du Floyd dans les guitares et le chant. Un amalgame intéressant de styles colore « The Shadows », la piste conserve toujours le calque musical voulu par le compositeur, mais se permet quelques dérivent instrumentales plus mordantes. Il s’emballe, en son milieu, avec quelques accents Hard-rock qui pimentent une mélodie qui se voulait plutôt sage. Solo de guitare tiré au cordeau et partie musicales débridées sont aussi au menu pour une expérience intéressante qui aboutit à une pièce haute en couleur, qui s’intègre bien avec le reste de l’album.

Transitons vers « Lucifer (Dying Breath II) », suite du (Dying Breath I) prolongement toujours aussi court et soyeux, préambule à une pièce longue (10:26 minutes), et architecturée : « The Weeping Willow ». Une lente mais majestueuse progressions s’offre à nous, du plus doux et tendre de la mélodie vers les envolées célestes de la guitare de Simone et du chant inspiré de Francesco qui colle à la mélodie comme une sangsue. Petite diversion acoustique avec « A Boat of Lies » qui se concentre sur la mise en place d’une atmosphère légère et limpide pour l’arrivée de la pièce à tiroirs et titre éponyme. La première partie de ce The Weight of the Wind mélange de lourdes incursions symphoniques avec des guitares à riffs puissants et un piano électrique. La suite se fait plus discrète et s’applique sur la mise en place d’une atmosphère douce et câline, ajoutez à cela de belles paroles et un violon qui accentue le thème mélodique et nous avons la recette idéale pour une composition géniale. Sur fond d’orage, le dernier morceau « The Gate (Don’t Feed It) » est une balade très simple, et malgré le tonnerre qui gronde, bien plus calme que ses prédécesseurs, elle affiche une douce mélodie qui ce place adroitement sur des accords de guitare acoustique et d’arrangements parfaitement adaptés.

Avec de superbes performances de tous les musiciens impliqués, « The Weight of the Wind » bénéficie d’arrangements savoureux et d’une écriture de haute qualité. Simone Cozzetto nous invite; en dix compositions, à faire un voyage bouleversant rempli d’un souffle épique !

Formation du groupe

Simone Cozzetto: Electrique, Acoustique, Classique, Lap Steel, Basse, Piano, Claviers et Effets, chœurs. - Daniele Pomo: batteries - Roberta Palmigiani: violon et alto - Francesco Marino: chant et chœurs

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