Smallcreep's Day

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(5 sur 5) / Charisma Records
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Rock Progressif

Nous sommes en 1980 et Mike en profite pour sortir « Smallcreep’s Day » son tout premier album solo. Pour nous situer dans le temps par rapport à Genesis, nous sommes entre «…And Then There Were Three…» et « Duke ». Nous sommes encore loin du Pop Rock de Mike and the Mecanics.

Pour la noble cause et les besoins d’écriture de cette chronique, j’ai ressorti mon vinyle qui avait accumulé une bonne dose de poussière d’au moins 35 ans et j’ai replongé mes oreilles à corps perdu dans cet œuvre.

Mike avait décidé de réaliser un album sans presque la moindre aide de musicien de Genesis. Néanmoins, Anthony « Ant » Phillips un des anciens guitaristes de Genesis et ami de très longue date de Mike, donne un coup de main pour prendre en charge les claviers (tiens !). A la batterie un jeune et déjà prodigieux Simon Phillips (ToTo), à la voix Noel Mc Calla (Manfred Mann) et un sacré percussionniste en la personne de Morris Pert.

En Langage Vinyle, la « face A » comporte un seul chapitre « Smallcreep’s Day (suite) » composé de 7 petits tableaux d’une tranche de vie sur la journée d’un ouvrier. Tout le contraire de la « face B » qui égrène des titres qui n’ont pas spécialement de lien entre eux.

A l’époque, je l’avais commandé chez mon disquaire et un bon délai d’une quinzaine de jours pour l’obtenir.  Pour des raisons assez mystérieuses et incompréhensibles, l’album n’avais pas connu un gros succès à sa sortie, tout juste un succès d’estime. Et là je m’insurge et plaide non coupable ! Concrètement sur le papier c’est du solide, nous avons d’excellents musiciens, d’excellents titres variés et super bien ficelés oscillant entre le son progressif année 70 et du rock progressif année 80.

L’album marque aussi, à mon sens, une subtile transition dans le cycle «…And Then There Were Three…» lorsque nous écoutons « Between The Tick And The Tock » et l’amorce des nouvelles orientations musicales de Genesis avec le futur « Duke » sur des titres comme par exemple « Out Into The Daylight » ou encore « Cats And Rats ». Mais à l’époque nous ne le savions pas encore.

J’ai pris un énorme plaisir à réécouter un formidable album de Mike Rutherford. Attention j’insiste bien sur Rutherford car c’est bien du Rutherford et non du Genesis. Un superbe album progressif à souhait et mélodiquement d’une grande qualité. Pour ceux qui ne connaissent pas l’album plongez sur cette œuvre et dans le cas contraire prenez du plaisir comme moi à le réécouter.

Working In Line
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