Tales From Claustrophobic Horizons

Par

(4.5 sur 5) / VALLIS LUPI
Categories
Rock Progressif Soft Rock Space Rock

HALF A BAND est un projet solo d’Olivier Bonneau, multi-instrumentiste ayant participé aux albums de Sundayer, Birkenhead, Cargobelly, et actuel claviériste de Grandval. ‘Tales From Claustrophobic Horizons’ est un album qui propose une palette de compositions baignant dans un rock aux atmosphères issues du rock progressif des années 70 et 80. Une structure musicale en quatre longues compositions et un titre faisant un clin d’œil aux ‘Tales from Topographic Oceans’ de Yes, nous mettent immédiatement en condition.   

Les performances d’Olivier, qui joue de tous les instruments, sont de la plus haute qualité et l’album embrasse un large éventail de styles qui canalise une pléthore d’influences différentes. Le chant feutré d’Olivier, présent sur toutes les pistes, se veut discret et léger, le plus souvent en retrait, il tapisse celles-ci d’une manière vaporeuse. ‘Tales From Claustrophobic Horizons’, fort de plus de 70 minutes de musique, se doit d’être dégusté lentement, très lentement, comme un bon vin.

« The great collapse – part 1 » ouvre l’opus, il est imprégné de nombreuses textures et effluves différentes. Il offre aux amateurs de rock progressif, aux goûts exigeants, un bouquet suave et un éventail impressionnant de saveurs. Les différents thèmes abordés rappellent divers artistes tels que : Eloy, Mike Oldfield et l’on retrouve même des nuances du Pulsar des années 70. Le deuxième titre, assez court (8:48 minutes), « The game is over » est plus direct, bénéficiant d’une architecture astucieuse, mélangeant refrains légers et envolées instrumentales qui imprègnent la mélodie d’images stimulantes, pour créer un paysage sonore vivifiant.

Une incursion dans un monde musical à la frange du Canterbury avec, « The great collapse – part 2 » aux atmosphères évanescentes et syncopées rappelant le groupe Hatfield and The North. Des arrangements habiles et un sens imaginatif de la mélodie se combinent pour donner au titre une accessibilité naturelle. Enfin un final qui s’étire sur plus de 25 minutes, « The future looks bright » nous plonge plus profondément dans l’univers musical d’Olivier. Il confirme la maîtrise du musicien proposant le bon mélange d’ingrédients pour créer une pièce unique et remarquable. Véritable composition à tiroirs à la fois simple et complexe, riche en structures non conventionnelles et en longues parties instrumentales planantes.

L’album a une ambiance unique, difficile à cerner, mais il coche musicalement et émotionnellement toutes les bonnes cases, Olivier Bonneau n’a jamais été aussi inspiré !

L’album paraît le 10 septembre 2021, en précommande chez Vallis Lupi.

Formation du groupe

Olivier BONNEAU : vocals, piano (1, 4), prophet (1, 3, 4), minibrute (1, 3, 4), string machine (1, 3, 4), bass pedals, electric guitars, electric pianos, VA synth, bass guitar (1, 3, 4), drums, TR-808, mellotron, tonewheel organ, glockenspiel (4), butadream (4), tubular bells (4)

🌍 Visiter le site de Half a Band →

Partager cette critique

👇 Recommandé pour vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *