The Turn of a Friendly Card

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(4 sur 5) / Arista
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Crossover Prog Rock Progressif

J’ai toujours été un fan de The Alan Parsons Project et The turn of a friendly card de 1980 est de loin l’une de leurs meilleures œuvres. Une introduction dans le monde des jeux de hasard fortement appréciés par Alan. Six titres, dont une suite éponyme, qui mêlent adroitement la musique pop et le progressif.

Une ambivalence musicale déployée tout au long du concept avec des titres aux entournures commerciales comme « Games People Play » et « Time », ils donneront la tendance à venir dans ses futures productions, notamment pour « Eye In The Sky ». Mais ne crachons pas dans la soupe, le couple de compositeurs Parson/Woolfson, est ici au meilleur de sa forme et nous délivre une de ses pièces les plus emblématiques des compositions de cette période. Avec plus de 16 minutes au compteur, la suite « The turn of a friendly card », subdivisée en cinq parties, a tout pour séduire l’amateur de prog mais aussi les férus de musiques mélodiques, sachant allier le classique à l’inventivité. L’emploi du chanteur Chris Rainbow sur certaines parties, Part One, Snake Eyes et Part Two, apporte ce petit plus indéniable pour illuminer les compositions. Au rayon des douceurs, le chant profond et chaleureux d’Eric Woolfson vient transcender la mélodie atmosphérique de « Nothing Left to Lose ».

Les instrumentaux, marque de fabrique du groupe sont aussi présents avec l’excellent « The Gold Bug » à l’intro aux accents d’une musique de B.O. de western, bien vite effacée par la basse ronflante de David Paton et les claviers et séquenceurs d’Alan et Eric. Dans un genre différent « The Ace of Swords », au sein de la longue suite éponyme, aborde un thème que l’on pourrait apparenter à la musique médiévale, bien vite transformée et assaisonnée à la manière d’un Alan Parsons Project au mieux de sa forme.

Ce The turn of a friendly card est donc un excellent album car il retranscrit parfaitement le savoir faire de la formation. Il pourrait être aussi une belle occasion de découvrir, pour ceux qui ne la connaisse pas encore (?), la musique d’Alan Parsons Project, peu avant sa reconnaissance commerciale et internationale !

Formation du groupe

Alan Parsons : Claviers, Chant, Chœurs, - Eric Woolfson : Claviers Chant, - Ian Bairnson ; Guitares acoustiques et électriques - David Paton ; Basse - Stuart Elliott ; Batterie, percussions - The Orchestra Of The Munich Chamber Opera - Sandor Farcas : Premier Violon - Andrew Powell : Arrangement et Direction de l'Orchestre

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Commentaires

  1. Un de leur meilleur album, tres melodique et tres bien equilibré avec les orchestrations d Andrew Powelqu on oublie souvent de citer

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