Taskaha

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(3.7 sur 5) / Autoproduction
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Métal Progressif Rock Progressif

Par ces chaleurs estivales, un petit tour du côté de la Norvège n’est pas de refus ! Cela dit, à l’écoute du premier album de Taskaha, il n’est pas certain que l’atmosphère se refroidisse … Si cet album est leur premier, nos norvégiens ne sont en rien des débutants puisqu’ils ont pour la plupart démarré dans les années 90. Cet album éponyme est d’ailleurs sur les rails depuis 2016.

Deux certitudes à l’écoute de Taskaha : 1) c’est du prog, 2) c’est du heavy. Musique riche et puissante, mais sans agressivité. Et puis qui le plus peu le moins : l’écoute fait aussi découvrir quelques beaux moments plus aériens., avec des passages vocaux et instrumentaux finement ciselés.

Côté heavy, « Mind Date », qui lance les hostilité, « Reframe! », « Invisible » et « Nature Girl » en sont des archétypes. Avec « Mind Date » on découvre la voix de Rick Holmen qui suit parfaitement la dynamique musicale de cette première piste énergique, mais qui se réserve un moment plus mélodique en son milieu. « Reframe! » avec son puissant riff d’ouverture, développe un motif mélodique à la Saga, du plus bel effet. On peut dire à peu près la même chose d’ « Invisible », quoique plus conventionnel. « Nature Girl » début sur un ton assez mélancolique, mais bien vite on repart dans les tours.

Comparativement « Distressed » et « Daylight’s Fading » et « Eden » délivrent un son plus suave et des séquences plus émotionnelles. Là on est plutôt en mode ballade. J’aime particulièrement la fin de « Distressed » et son passage vocal jazzy. « Eden » distille également un petit moment jazz à la guitare (vers 3’40) qui vient rompre le discours musical un peu sombre. « Friday Night », une courte plage de 4 mn de calme mélodique à souhait, fait la part belle à la voix et à la guitare acoustique. Superbe évocation du ciel nocturne norvégien.

« The Climb », le long morceau de 13 minutes qui clôt l’album, débute sur des tons atmosphériques avec de longs accords au synthé plutôt réussis. Mais ça ne dure guère et le ton remonte rapidement. Petit passage un peu plus calme avant la mi-temps, et puis ça repart de plus belle – basse volontaire et guitare distordue qui nous amènent à la toute fin sur un motif plus acoustique.

Ma foi nous avons là un album heavy prog / prog metal agréable à écouter, avec de bonnes idées et d’excellents musiciens. Allez, il manque quand un peu plus d’audace harmonique et rythmique, ça sera surement pour le prochain album !

Formation du groupe

Rick Holmen - Chant - Stian Dahl - Guitares - Simen Hanssen - Guitares - David van Dort - Basse - Ole Martin - batterie

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