Fiasko

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(3.5 sur 5) / LYNX Music
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Rock Progressif

Avec Roman Odoj, je vous emmène faire un petit tour en Pologne, un des bastions européens du Rock Progressif, pour vous présenter Fiasko. Certes, c’est une première galette, mais le bonhomme est assez connu et reconnu dans le milieu.

Qu’est-ce que cela peut donc donner ? Et, bien, nous allons le savoir de suite en nous plongeant dans « Titan », un titre qui flirte volontiers vers certains titres de « ToTo » avec les petites touches Jazz fusion qui vont bien. Une belle ouverture en la matière, qui fait du bien par là ou sa passe. « One of you » s’aventure sur un terrain plus pop rock avec un petit refrain, certes entrainant, mais des chœurs mal équilibrés ce qui nuit un poil.

Oublions, et passons à « Castaway », petites nappes de claviers planants et voix qui s’accordent à merveille, sur une grosse minute, et puis tout d’un coup nous partons sur des contrés de reggae / ragga sur fond de pop rock. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est déstabilisant mais super vivifiant. « Deux » nous ramène, sous un air mélancolique, dans les antres d’un progressif où des subtiles nuances nous régales du début à la fin de cette composition.

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Une intro boite à rythme ponctuée d’électronique en compagnie d’une guitare électro acoustique et nous voilà lancé sur « Eurydice », un instrumental bien ficelé. Le morceau suivant, « Human Cartoon » est le titre qui s’emboite à merveille avec la plage précédente. Nous embarquons sur un rythme dans le style Caribbean, assez lent, avec des petites touches de saxo pour relever le tout. Bien agréable au final.

Le deuxième instrumental, « Annunciation » est plus percutant musicalement, faisant la part belle au synthé, de plus, des trouvailles ingénieuses se glissent sur le titre. Une instrumentation et des arrangements bien travaillés pour « Fiasco », un final arc en ciel filant sur un progressif psychédélique bien alambiqué. La fausse note est à la fin, en effet, la sortie du break batterie a du mal à se finir d’une façon très judicieuse. Nous terminons notre tour d’horizon de la galette sur « Quintans », un instrumental rock-prog avec une ligne de basse imperturbable plantant des mesures qui s’envolent autour de l’intervention de la guitare où les soli synthé lorgnent vers Manfred Mann.

Pour conclure avec cette critique, prenez en compte une pochette assez quelconque, désuète, mais en revanche un contenu audio rempli de couleurs chatoyantes et c’est loin d’être un « fiasco », mais bel et bien une agréable surprise. Même si l’on détecte quelques approximations techniques ou musicales, nous avons affaire à plusieurs styles musicaux et une évidente volonté de donner du plaisir à l’auditeur !

Formation du groupe

Roman Odoj - guitares - Łukasz Szuba - chant - Jędrek Skiba - chant - Arkadiusz Suchara - basse - Darek Gola - batterie - Maciej Caputa (Amarok, Colin Bass, Cereus) - claviers - Robert Gajgier (Division by Zero) - claviers - Adam Kozubek - claviers - Paulina Obstój (M. Gil, Believe, Di Pamp) - violoncelle - Marcin Skaba - violon - Jan Swaton - saxophone - Łukasz Zgoda - saxophone - Jakub Mokrzysiak - électronique

🌍 Visiter le site de Roman Odoj →

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