Super Sargasso Sea

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(5 sur 5) / Autoproduction
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Rock Progressif

Un troisième album ‘Super Sargasso Sea’ pour Leo Carnicella compositeur et claviériste italo-vénézuélien vivant en Allemagne. Un concept qui regroupe six compositions dont deux suites, en première et dernière position de l’opus, qui portent le même titre « The Place Where Lost Things Go ». Pour situer la musique présente dans l’album, je dirais que Leo propose un rock progressif plutôt classique et pour ce faire il s’est entouré de la fleur des musiciens : Beledo (guitares pistes 2, 3, 4), Tony Franklin (basses), Jan-Vincent Velazco (batterie), Alexis Peña (chant piste 1), Thomas Krampl (guitares pistes 1, 5) et Martin Barre (ex Jethro Tull, guitares piste 6)

« The Place Where Lost Things Go » qui ouvre l’album est divisé en 3 sections ( I. Anomaly II. Falling From Skies III. The Unknown) et commence par une intro atmosphérique planante aux claviers, qui se développe rapidement avec l’arrivée d’un piano cristallin, de la basse et d’une guitare légère. Le chant d’Alexis Peña, vient y apporter une touche de fraicheur et de sensibilité, un long morceau qui combine la tradition Prog avec une touche moderne et personnelle sur des arrangements vifs et stimulants.

Sur la deuxième piste « Conundrum » la musique est plus lourde et dramatique, le chant de Leo Carnicella s’appuyant sur une ligne de basse tendue, celle de Tony Franklin, qui devient plus dynamique au fil de la mélodie, la batterie de Jan-Vincent Velazco y apporte un effet de profondeur contrastant avec les claviers et les guitares plus alertes. « Tell your Mom I’m not coming Home » nous offre une belle balade, flottant entre l’ombre et la lumière, propice aux superbes interventions de Beledo aux guitares. « Balance » nous plonge dans un registre proche d’un groupe comme ASIA et regorge d’interactions ingénieuses aux claviers et des passages instrumentaux aux guitares acoustiques et électriques.

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« Oblivion » qui dépasse de peu les 2’, est un instrumental doux et pastoral où l’on peut entendre et apprécier la guitare acoustique de Thomas Krampl. L’on termine l’album avec a nouveau « The Place Where Lost Things Go », une pièce à tiroirs de plus de 13’ dans la lignée musicale de Marillion. Une sorte de mini-épopée, divisée en cinq parties (I. DMT II. Fractal III. Contact Through The Veil IV. Awakenings V. Transcendence), qui couvre toutes les facettes musicales du rock progressif. Une introduction au synthé digne de Tangerine Dream, fait place à la guitare acoustique de Martin Barre, se suivent alors une suite de thèmes variés et mélodiques sur des arrangements fins, précis et dans son final les synthés de Leo et la guitare électrique de Martin s’épanouissent dans de superbes soli.  

Difficile de trouver une piste faible sur ‘Super Sargasso Sea’ tant les six compositions sont d’un très bon niveau et ne révèlent aucun aspect négatif particulier. Offrant un équilibre fin entre complexité et accessibilité, l’album contient une variété de morceaux bien écrits, bien interprétés. Que demander de plus ?

Formation du groupe

Chant, claviers, Moog & Mellotron : Leo Carnicella - Guitare acoustique et électrique : Beledo (pistes 2, 3, 4) - Basse : Tony Franklin - Batterie : Jan-Vincent Velazco - Musiciens invités : Chant : Alexis Peña (piste 1) - Guitare électrique : Thomas Krampl (piste 1) - Guitare acoustique : Thomas Krampl (piste 5) - Guitare acoustique et électrique : Martin Barre (piste 6)

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4 sur 5

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