Invisible Investigations

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(4.5 sur 5) / Autoproduction
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Rock Progressif

Invisible Investigations est le deuxième album d’Esabuc, (le premier ‘Taciturn’ est sorti en 2020), à l’écoute de ce dernier il est évident que beaucoup de réflexion et de travail ont été consacrés à sa création, aboutissant à des compositions bien architecturées et attractives. Le multi-instrumentiste, auteur-compositeur Tobias Graef (Berlin) est à l’origine de ce concept-album, divisé en quatre actes qui affichent tous plus de 40 minutes de musique chacun. Le synopsis : « Invisible Investigations » entraîne le spectateur dans un voyage de trois heures à travers un roman policier palpitant qui s’inspire même de deux meurtres réels.

Etant donné la longueur et la richesse des compositions, écrire une critique individuelle détaillée de chacune d’entre elles ne pourrait jamais décrire à sa juste valeur leur nature à la fois complexe et mélodique. Autant le dire de suite, l’ensemble est un vrai régal et il n’y a pas trop de moments superflus. Ci-dessous quelques impressions et orientations musicales ressenties à l’écoute d’Invisible Investigations.

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La première piste « Act I « Memories » (46’58’’) s’inscrit dans un prog qui balance entre des mélodies à la Steven Wilson et des thèmes où s’entrecroisent une multitude de références allant de Genesis à Pink Floyd. Un prog qui ravit par sa vision musicale et sa diversité. « Act II Acquaintances » (40’49’’) s’ouvre sur une intro synthétique dans la lignée de groupes tels que Tangerine dream et Mike Oldfield s’orientant ensuite dans un discours proche de Peter Hammill et d’un rock saupoudré de Canterburry.

Tobias nous offre de nombreux développements de thèmes divers dans « Act III Losses » (45’50’’) avec des sons, typés seventies, excellemment variés et servant parfaitement les ambiances du titre entre planantes et sombres. Atmosphères vaporeuses sur « Act IV Hopes » (41’40’’) où de nombreuses plages musicales s’enchaînent dans un leitmotiv homogène abordant le côté musique classique d’Esabuc. L’on y trouve la présence d’un piano et de cordes ainsi que quelques passages jazzy.

Invisible Investigations s’avère d’une qualité égale, malgré son abondance il n’y a aucun passage qui mérite d’être zappé. Esabuc signe un album cohérent et agréable, qui par sa longueur inhabituelle et la qualité de ses compositions est d’une remarquable originalité, tant dans la forme que dans le fond.

Formation du groupe

Tobias Graef (Esabuc) : Claviers, Synthétiseur, Mellotron, Guitares électriques, Basses synthétiques, Programmation de batterie, Sons, Chant et chœurs

🌍 Visiter le site de Esabuc →

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