
Titres
- Koi (9:07) 2. Micawber (7:29) 3. Nubivagant (7:42) 4. Intermission (5:47) 5. Grown Apart (11:07) 6. Day Turns To Night (5:43)
Découvert via Deezer, tout ce que j’ai réussi à savoir d’Auric Gloom c’est qu’il s’agit d’un groupe norvégien, ce que confirment les patronymes des musiciens. Je comprends aussi qu’ « Afterthoughts » est sans doute le 2eme album du groupe, puisqu’on trouve également à l’écoute « Abience » de 2015. Voilà nous n’en saurons pas plus, si ce n’est une dernière chose ce dernier opus est de très bonne facture, d’où ce petit billet !
« Koi » démarre sur une étrange mélopée au violon dans une atmosphère brumeuse que viennent peu à peu éclaircir un chant féminin aérien et un motif répétitif au piano, le tout empreint d’une grande sénérité. Voilà pour le premier tiers. La deuxième partie est un long développement instrumental assez neo-prog et bien harmonisé et avec quelques ruptures de tempo, avant le retour final de la belle voix d’Ada Odegard Risberg.
« Micawber » démarre comme un bon vieux hard rock des seventies, un peu adouci par la voix féminine toujours aérienne. Tout cela créé un intéressant contraste. Un passage central au piano amène un groove avant un retour au thème de l’intro et ses 3 notes de basses, immuables.
« Nubnavigant », puissant et mélodieux, joue à nouveau le contraste entre des riffs de guitare affirmés et la douceur des vocaux. « Intermission » survient après les deux précédentes pistes plutôt heavy prog. Une piste instrumentale tout en délicatesse sonore, sans structure particulière, pour un moment de rêverie sans contraintes.
« Grown Apart », la piste la plus développée de l’album, égrène pendant 2 minutes une séquence répétitive de 3 notes basses sur un intervalle de quinte. La musique va crescendo jusqu’au climax. Quelques notes de claviers en résonnance et la guitare électrique lance un motif en style de thème folklorique de belle facture. Quelques vocaux et un subtil passage de violon, avant reprise du thème folklorique à la guitare, nouveau climax débouchant sur un passage désincarné, les contrastes musicaux s’enchainent.
« Day Turns To Night », malgré son titre, restera dans les tonalités majeures lumineuses et joyeuses, dans un style neo-prog épique rappelant les débuts de Pendragon ou de Marillion, mais à la sauce pastorale norvégienne. Ma piste préférée avec la première, en particulier en raison de l’énergie positive qu’elle dégage.
Pas de doutes la Norvège demeure une belle terre de prog symphonique et « Afterthoughts » en est un bel exemple !
Formation du groupe
Trond Flaata : Claviers - Jon Olav Alstad : Guitare - Einar Indergård ; Guitare - Jonas Kjeldsen - Basse Martin Bitar : Batterie - Øystein Gundersen ; Guitare - Ada Odegard Risberg ; Chant