Wolflight

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(4.5 sur 5) / InsideOut Music
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Rock Progressif Rock Symphonique

Après quatre années d’absence, Steve Hackett nous revient avec cet album « Wolflight » qui est le premier album studio en solo depuis Beyond The Shrouded Horizon (2011). « Les dix pistes promènent l’auditeur à travers un voyage dans l’espace et de temps à regarder les différents visages de la lutte sans fin pour la liberté. Errant entre les univers parallèles, Hackett explore les cultures contemporaines et anciennes, de la Grèce (Corycian incendie) à l’Extrême-Orient (Wolflight) , les Etats-Unis et de Martin Luther King (Black Thunder) , mais aussi ses propres souvenirs d’enfance (la giration de la roue) et le drame non résolu de la violence domestique »

Bien loin de GENESIS cet album très poche de Darktown (2002) par son aspect symphonique et ses mélodies nous entraîne dès l’intro après le hurlement des loups, dans la bande son que pourrait être le concept cinématographique de « Wolflight« . En effet que d’images nous viennent à l ‘esprit à l’écoute de cette musique. Wolflight le titre éponyme de l’album nous transporte à l’aube de l’humanité à l’heure du loup dans une nature n’ayant pas encore subie les outrages de l’homme. Une orchestration majestueuse une introduction au Luth par Malik Mansurov, des solos de guitares très inspirés. Guitares Classiques et Chris Squire de YES à la basse pour  Love Song To a Vampire des choeurs venant épauler la voix frèle de Steve sur ce morceau très caractéristique du style du guitariste. Cinéma muet et fête foraine au démarrage de The Wheel’s Turning mélodie fort bien troussée et final avec violons, choeurs et guitares entremêlés. Corycian Fire très byzantin. Earthshine guitare classique proche de Horizon’s sur foxtrot de Génésis en moins magique bien sur ! Loving Sea et ses harmonies dignes d’un YES. Black Thunder le plus rock (blues?) assez classique dans l’ensemble beau break avec chorale. Dust and Dreams mélodie qui nous emmène au milieu des steppes de l’Europe centrale morceau très langoureux. Heart Song petite douceur pour clôturer cet album.

Un mélange de musique world, progressive, classique, symphonique et rock pour cet opus, mais qui font bon ménage de plus il ni a pas de compositions faibles ce qui fait que tout est bon à prendre et rien à jeter !

Formation du groupe

Roger King (claviers et programmation), Gary O'Toole (batterie), Rob Townsend (sax, duduk), Nick Beggs (basse et bâton) et Amanda Lehmann (harmonies vocales). Malik Mansurov de goudron et Sara Kovaks sur didgeridoo

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