Oblivion

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(4.5 sur 5) / Autoproduction
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Rock Progressif Rock Symphonique

Troisième album pour Simone Cozzetto, ‘Oblivion’ s’inscrit comme son prédécesseur ‘The Weight of the Wind’ dans un Prog-Rock symphonique alliant les influences de la musique classique et celles de groupes rock progressif comme IQ ou Genesis.

Démarrage sur une intro instrumentale ‘classisante’ « Prologue I (Where Was the Sentence Written) », suivie de « Carved In Stone » un prog rock dans le registre mélodique de groupes tels ASIA et GPS qui s’élève dans les hauteurs avec le chant de Francesco Marino. Un court (35 secondes) « Prologue II (What is Haunting you?) » au piano fait la transition pour arriver à « Regret » dont la mélodie offre un solide substrat aux envolées soyeuses de la guitare et du chant, et me font penser à certaines compositions de Judas Priest.

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Francesco Marino & Simone Cozzetto

L’instrumental « Rice Fields », véritable terrain de jeu pour la guitare électrique de Simone, où l’aspect mélodique est primordial et les enchaînements rapides et fluides. La balade « The Body (What Is Tearing Your Mind Apart?) » foncièrement mélancolique dégage un sympathique côté aérien.

Cerise sur le gâteau, Simone ose la méga composition épique avec la piste titre « Oblivion », de plus de 20 minutes, aux arrangements symphoniques, aux multiples thèmes, aux breaks vertigineux laissant même la place à un solo de batterie et bien sûr à celui de la guitare pour un final flamboyant. Et pour finir un dernier titre instrumental, « Lucifer » où violon et double basse donnent le tempo.

Oblivion’* confirme tout le bien que l’on pensait de son prédécesseur. C’est un superbe album qui immerge ses racines dans le meilleur du prog-rock symphonique.

Formation du groupe

Simone Cozzetto : guitares solo, guitares acoustiques, guitares classiques, claviers, piano, chœurs, mellotron, cordes, basse - Ludovico Piccinini : guitares solo - Kee Marcello ; guitares solo - Giacomo Anselmi : guitares solo - Giorgia Zaccagni, Zappis : chœurs Francesco Marino : Chant - Roberta Palmigiani : alto, violon - Martine De Longis, Alessandro Inolti : Batterie

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