The Wall

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(3.5 sur 5) / Ma.Ra.Cash
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Rock Progressif

RanestRane (étranges grenouilles) est un groupe de rock néo-progressif de Rome qui met en scène un prog symphonique mélodique. Leur musique pouvant servir de base, la plupart du temps, à l’évocation de longs métrages (« Nosferatu », « Shining », « 2001 – A Space Odyssey »). Leur nouvel album s’attaque à l’œuvre monumentale du Pink Floyd, « The Wall« . La réinterprétation personnelle du chef-d’œuvre est basée sur le film musical d’Alan Parker (The Wall, 1982).  

Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai jamais été un adepte des albums de reprises. C’est donc avec une certaine réticence que j’ai mis mon casque sur les oreilles. Comme tout a déjà été dit et redit sur l’œuvre magistrale du Floyd, je ne reviendrai pas sur la qualité et l’originalité des compositions. Il faut dire, que personnellement j’avais pris une véritable claque en écoutant ce onzième album studio du groupe, sorti en 1979, le tout confirmé en 1982 par la qualité exceptionnelle du film.

La revisite de la bande originale par RanestRane s’en tient plus ou moins à celle du Pink Floyd en suivant le fil de la base musicale du film. Par rapport à l’album studio, l’ordre des pistes diffère légèrement, et de nouveaux titres apparaissent, seulement utilisés dans la BO du film. Alors, que dire de cet album ? Comme je l’ai dit précédemment, sur le plan purement musical le « The Wall » de RanestRane se rapproche de son illustre ancêtre, proposant comme celui-ci une scintillante palette sonore, un voyage qualitatif dans les contrées mélodiques de Waters et Gilmour.

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On y retrouve, évidemment, tout le savoir faire de RanestRane, qui donne aux compositions un caractère plus enjoué, pour tout dire, un petit côté latin pas désagréable du tout. La caractèristique rigide et froide du Floyd étant remisée, l’on découvre, mêlé à la richesse des morceaux, le chant sensuel de Daniele Pomo et ses embruns méditerranéens, le tout rehaussé par les superbes claviers de Riccardo Romano. Le guitariste Massimo Pomo, n’est pas en reste non plus, difficile de faire aussi bien que maître Gilmour, mais celui-ci s’en sort plus que bien apportant aux lignes de guitares originales quelques escapades bienvenues. Maurizio Meo le bassiste et Daniele à la batterie assurent quant à eux une rythmique sans faille.

Il faut bien en convenir, cet album est brillamment interprété. S’il n’apporte pas vraiment un plus à la version originelle du Floyd, celui-ci mérite tout de même que l’on y jette une oreille. Il est certain qu’appuyée par la diffusions du film sur scène (The Cineconcert) cette bande sonore doit prendre une tout-autre dimension.  

Formation du groupe

- Massimo Pomo / guitares électriques, acoustiques et classiques - - Riccardo Romano / claviers, chœurs - - Maurizio Meo / basse, contrebasse électrique - - Daniele Pomo / batterie, percussions, chant

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