Le passage

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(3.75 sur 5) / Muséa
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Rock Progressif

QANTUM est né de la rencontre de musiciens de ULTIME ATOME et LAPSUS LINGUAE, deux formations françaises actuelles de rock Progressif. Ils ont à leur actif un premier album publié en 2009  « Les Temps Oubliés » . Ils reviennent aujourd’hui plus de sept ans après avec un nouvel opus « Le Passage » , et sept compositions originales dont deux instrumentales. Comment parler de rock progressif à la française sans évoquer, les grands anciens et les références dans ce domaine, j’ai nommé, Ange, Mona Lisa, Mémoriance, Alpes, Gong, Pulsar et Wapassou, etc…., bien sur QANTUM n’échappera pas à la règle et sera catalogué au fil de l’écoute des sept morceaux, allant plus vers l’un où vers l’autre, en toute légitimé puisque faisant parti des influences revendiquées par le Groupe.

Ne connaissant pas la musique de QANTUM je restai sur mes gardes, souvent déçu par les prestations musicales et les textes insipides des groupes hexagonaux. Mais non, là j’ai eu tort, et pour preuve, le ton est donné avec l’épique « L’OR »  , paré d’un texte basé sur la flotte des conquistadors espagnols en vogue vers l’Amérique, ce rock progressif mélodique et pugnace reste sans équivoque, l’artillerie lourde est sortie, ce qui ravie les tympans, de plus les paroles s’écoutent à la manière d’une histoire, le tout fait figure de bonne augure pour la suite de cet opus. Et effectivement « Le rêve d’Isaac » enfonce le clou, le guitariste Thierry Locatelli ajuste ses riffs métronomiques bien présents sur ce morceau, l’on retrouve aussi avec plaisir la voix chaleureuse de Jean Marc Tesorio, qui s ‘insert de manière impeccable dans la mélodie aérienne et puissante.

« Labyrinthe » , le premier instrumental est bien dans l’esprit d’un Mona Lisa, sur couches musicales de relents médiévaux,  QANTUM envoie une composition débridée et haletante. Retour dans un registre mieux borné avec « Le Fils Maudit » , le groupe propose un titre où s’entend une étrange mixture, composé de riffs heavy rock et de rock classique, parsemé de-ci de-là d’envolées instrumentales, la pièce la plus disparate et la moins réussie de l’album, il en ressort un manque de cohésion évident. « Milena Lacrimae » le deuxième instrumental aborde le côté symphonique, planant et psychédélique du groupe, il rompt avec l’ambiance installée jusqu’à maintenant, mais bon, la composition est excellente.  La musique de « Eaux de là » est bien balancée, un travail remarquable est assuré par la section rythmique, la basse de Bruno Vente et la batterie de Remi Seveno, par endroits, on devine l’influence d’Ange. Le morceau de bravoure « le passage » et de toute évidence le plus ambitieux, il permet aux claviers de Franck Foussard de s’exprimer sans retenue, les breaks sont nombreux et intelligents, les guitares mordantes.

« le passage » un retour vers le passé bien orchestré par QANTUM, qui marque sans conteste, du sceaux de sa forte personnalité, des compositions inspirées d’un rock progressif vintage, qui plus est servies par des musiciens de qualité. En bref, une valeur sûre de notre rock progressif hexagonal !

Formation du groupe

Thierry Locatelli : Guitares --- Jean Marc Tesorio : Chant --- Bruno Vente : Basse --- Franck Foussard : Claviers --- Remi Seveno : Batterie

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