RETURN TO OMMADAWN

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(4.5 sur 5)
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Atmosphérique Rock Progressif

Fan inconditionnel de Mike Olfield depuis sa première publication « Tubular Bells« , j’ai suivi sa carrière discographique faite de haut et de bas, engendrant des petites merveilles comme « Ommadawn » , « Five Miles Out » , « Amarok » ou bien « The songs of distance earth » et de vrai ratages avec « Earth Moving » , « Heaven’s open » puis plus récemment « Music of the sphères » . Son dernier album paru en 2014 « Man on The Rocks » avait pris le parti de proposer des chansons dans un format pop qui avait déçu les aficionados de la première heure, qui aimaient dans la musique de Mike les longues plages instrumentales aux relents celtiques et les guitares aux sons cristallins.

L’annonce de la sortie de « RETURN TO OMMADAWN » , qui empreinte son titre au fameux « Ommadawn » de la cuvée 1975, revenant aux préceptes qui ont fait le sucés de Mike Olfield, c’est à dire deux longues pièces musicales de plus de vingt minutes chacune, avait mis l’eau à la bouche de tous les inconditionnels du Monsieur. La référence à l’ancien opus pouvait laisser supposer une fois de plus un plan marketing foireux, mais en vérité pas du tout, Mike se comporte comme à l’habitude en véritable sorcier de studio et en un Multi-instrumentiste redoutable et propose ici deux pistes régénératrices du genre.

Le maître de cérémonie aux claviers, guitares et manettes pour « Return to Ommadawn, Pt. I  » , la premiere plage du CD, présente une composition solide où l’auditeur trouvera l’ombre vintage d’albums instrumentaux des années 70 et principalement « Tubular Bells » , et forcement « Ommadawn« . Les rappels aux habitudes musicales de Mike sont fréquents, alternant les passages calmes et les envolées majestueuses, le tout allié à une interprétation instrumentale sans faille associé à une inspiration traditionnelle celtique.

La seconde partie « Return to Ommadawn, Pt. II » reprend le fil de la partie I, plus sereine et reposante, elle déroule le thème principal répétitif et obsédant jusqu’à satiété, et parce qu’il va au fond des choses, il obtient malgré la nostalgie planante une synthèse parfaite entre recyclage du temps passé et modernité.

Les talents de compositeur de Mike ne sont plus à démontrer et « RETURN TO OMMADAWN » ne dérogera pas à la règle, et s’inscrit d’emblée dans le top 5 des meilleurs albums publiés par celui ci !

* La pochette de l’album m’évoque, mais dans un environnement différent, celle, magnifique, de « Cactus Choir » de Dave Greenslade (1976), imaginée par Roger Dean, un album que je vous invite fortement, lui aussi, à découvrir. Cactus Choir

Formation du groupe

Mike Oldfield (Guitares / Basse / Claviers / Mandoline, Ukulele, Harpe Celtique, Bodhran, Glockenspiel, Penny Whistle)

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