The Forgotten Earth

Par

(3.5 sur 5) / Melodic Revolution Records
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Rock Progressif

Jeffrey Erik Mack, bassiste et compositeur, membre de Scarlett Hollow, est à l’origine de « The Forgotten Earth » un album 100% instrumental qui pourrait s’apparenter à une symphonie électro/progressive qui colle à peu près à une formule déjà bien éprouvée. D’autres musiciens en leurs temps se sont essayés et même spécialisés dans ce genre musical, Mike Oldfield, Camel dans ses premières œuvres. Rick Wakeman ect…

Le premier titre intitulé « The Circus Parable », est un tourbillon de musique dynamique chargée de multiples interventions qui se greffent autour de la principale ligne mélodique. Du grand classique pour un prog instrumental qui ne manque tout de même pas de panache. Il suit le même schéma, « Sailing the Cosmic Ocean », un effort rock spatial à l’ambiance éclectique qui fourbit de puissantes décharges électriques, et arbore un versant pianistique jazzy, appuyé dans son final par l’excellente intervention de Justin Klunk au saxophone.

« The Witch of Pendle Forest » est l’un des points forts de l’album, avec de belles nappes de synthés à la sonorité vaporeuse et de superbes lignes de basse, le morceau se délite lentement avant un final qui laisse la place à des guitares limpides et planantes. Un paysage sonore atmosphérique définit « Empire of the Elf », s’exprime un clavier redondant sur lequel est superposé, encore une fois, des interventions de synthés lumineuses, la composition présente un aspect mélodique évident avec un thème répétitif et des claviers et guitares envoûtants. Une grande partie de la piste suivante, « Concerto No. 2 in B minor, III Allegro (In Memory of Rinat Ibragimov 1960/2020) » écrite par le compositeur Giovanni Bottesini (1821/1889) aurait pu être extraite d’un CD de musique classique. La reprise et magistralement interprétée et les sonorités incorporées à celle-ci lui donnent un côté rétro indéniable. Une belle coexistence d’éléments vintage et d’aujourd’hui !

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Les Rythmes syncopés parsèment « Architect of Existence », il présente des plages de guitares en boucles plus répétitives que fluides, qui élèvent le morceau. Un bel hommage à Neil Peart (1952/2020) le batteur et parolier du groupe RUSH, « A Farewell to a King (In memory of Neil Peart) ». Tout de même assez loin de l’univers Métal/Progressif de la formation canadienne, la piste commence sombrement mais avec force, à mi-chemin elle se transforme en une ode où la guitare aux notes métalliques dresse la tête avec fierté. Ses claviers flamboyants et inquiétants soutenus par une basse palpitante sur un rythme mid-tempo placent « Dark Night of the Soul » sur orbite, avant de se transformer en une lente mélopée bercée d’effets atmosphériques cosmiques.

Seul regret, le No batterie sur l’ensemble des pistes de l’album, qui lui donne un côté froid et synthétique, mais certainement voulu par Jeffrey Erik Mack. Sinon, Dans l’ensemble, « The Forgotten Earth » propose des compositions intéressantes qui préservent la puissance et l’essence d’un Rock progressif instrumental qui mérite de passer dans votre platine !

Formation du groupe

Jeffrey Erik Mack : Guitare basse, claviers et pédales de basse Synthés - Brett Stine : Guitare - Gregg Olson : Guitare - Kristian Terzic : Synthé et piano - Justin Lepard : Violoncelle Justin Klunk : Sax Tenor

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