In Cauda Venenum

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(4 sur 5) / NUCLEAR BLAST
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Opeth sort ce mois-ci son treizième album studio, « In Cauda Venenum » une production qui ne révolutionnera pas leur marque de fabrique imposée depuis plus d’une décade. Les dix titres présents sonnent comme d’habitude dans plusieurs directions ; Le death métal à petite dose, le heavy métal technique et le métal/rock progressif.

A la première écoute, je ne peux pas dire que cet album soit parfait, malgré des performances vraiment excellentes dans toutes les compositions. Malgré tout, chaque titres nous convient à une épopée aux multiples facettes et font se chevaucher les influences, Opeth a renouvelé la formule magique d’une mixture musicale entamée avec « Ghost Reveries » (2005) qui s’enracine dans un rock progressif prenant ses origines dans les années 70.

Avec « In Cauda Venenum », le combo semble calmer le jeu, préférant aligner des mélodies moins apprêtées et peut-être, aussi, moins surprenantes. Après la courte intro « Garden Of Earthly Delights » dans un genre électronique proche de Tangerine Dream (?) , le deuxième morceau de l’opus « dignity» explore des structures et des changements de tempo et de tonalité progressives beaucoup plus identifiables. Opeth œuvre dans un registre plus familier, habituel et place au sein du même titre passages lents et envolées célestes mêlant guitares électriques et acoustiques mais ne se noie jamais dans la facilité ni dans une démesure complexe.

La suite de l’album aborde, tel un véritable patchwork, une multitude d’ambiances et plans musicaux : « heart in hand » opère dans la mouvance actuelle du métal progressif, atmosphère lourde et pesante sans grande originalité. Carrée et précise « next of kin » met en évidence et délaye avec suavité un kaléidoscope de heavy rock chaloupé et progressif inventif. Pour souffler quelques minutes « Lovelorn Crime » instille une bouffée d’air frais dans le paysage plutôt lourd de nos cinq suédois. Sans varier d’un iota dans la qualité, les titres s’enchaînent jusqu’au dernier « All Things Will Pass » qui délivre une entrée en matière de choix et un refrain imparable arboré d’un riff immédiatement mémorisable, sans conteste le titre phare de l’opus.

Groupe hybride s’il en est, Opeth avec « In Cauda Venenum » renouvelle avec réussite une recette éprouvée, la même que sur ses précédents opus. Peut être un peu répétitif, mais quand on aime…. !

Formation du groupe

Fredrik Åkesson: Guitares --- Joakim Svalberg: Claviers --- Martin Axenrot: Batterie --- Martin Mendez: Basse --- Mikael Akerfeld: Chant / Guitares

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