Seven Seas

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(5 sur 5) / AEREOSTELLA
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Barock Project Néo Progressif Rock Progressif

Doit-on encore les présenter ? Et bien oui. Ici chez ProgCritique, quand on aime on ne compte pas. Barock Project nous propose leur nouveau petit rejeton qui répond au doux nom de « Seven Seas ».

Tout commence d’ailleurs sur « Seven seas » titre éponyme. Le style Barock Project est d’emblée identifiable avec ce petit plus des chœurs et un travail de dingue sur les parties rythmiques de la basse / batterie. On enchaîne sur un « I call your Name » pétillant à souhait et pile dans le registre d’un excellent Rock progressif, tout comme sur « Ashes » qui ne laisse rien transparaître avec cette intro au piano. « Cold Fog » du progressif pur jus ou l’on passe par toutes les émotions qui font que l’on ne sent pas les 9 minutes du titre.  « A mirror Trick » intro très dépouillé deux guitares un piano dans un style très baroque limite sonorité médiévale et c’est très agréable.

Attention arrive « Hamburg » les sonorités des instruments sont choisis avec goûts et rien n’est laissé au hasard. Le titre est taillé pour la voix d’Alex Mari. Croyez moi si vous plongez les oreilles sur ce titre vous allez avoir le tandem couplet / refrain dans la tête pour la journée, ne venez pas nous dire que l’on ne vous a pas prévenu. On se repose sur « Brain Damage » avec la douceur apaisante de l’intro. Et puis d’un coup on ne voit rien venir et on lorgne vers des loops syncopés et rageurs digne de Rush  avec un zeste de Dream Theater« chemnitz Girl » une délicieuse balade avec cette percussion feutrée et l’unisson voix, piano et guitare qui font merveille.

Avec « I Should have learned to » c’est le genre de titre joyeux et entraînement qui vous laisse dans le même état, sous des airs guillerets, ce morceau est incroyablement technique. « Moving on » c’est la composition qui sort des critères habituels de Barock Project on file droit vers ce qui pourrait être un titre de ToTo. Le tempo est Up, la guitare est triturée dans tous les sens pour sonner hyper Rock. Besoin de souffler un peu ? «The One » est là pour clôturer l’album. Un final prestigieux avec la présence de la voix de Durga Mc Broom et d’un orgue bien ficelé, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à un morceau du Pink Floyd, mais je vous laisse le plaisir de trouver le fameux titre.

Pour conclure, musicalement et techniquement l’album montre d’un cran par rapport à son prédécesseur dans les prises de risques musicales et techniques. On sent une réelle symbiose entre eux et une grosse prise de confiance sur leurs immenses capacités créatrices. Coté production, les arrangements et les mixages sont finement dosés. L’ordre des titres est judicieux. Bon vous l’avez compris, je recommande fortement. De toute évidence, Barock Project est en passe de devenir un poids lourd du genre et confirme les bonnes impressions laissées par leur précédent album « Detachment » .

Formation du groupe

Luca Zabbini / Chant, Chœurs, Claviers, guitares (électrique, acoustique & 12 cordes), basse sur «Chemnitz girl». --- Alex Mari / Chant, Chœurs, Guitare --- Marco Mazzuoccolo / Guitare Électrique, Chœurs –-- Francesco Caliendo / basse –-- Eric Ombelli / Batterie, percussions, Mandoline, Sample --- Invités : Durga Mc Broom choeurs sur «The Ones» --- Francesco Cinti / saxophone sur «Moving on»

🌍 Visiter le site de barock Project →

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