
Titres
- Tribe of Names (8:20)
- They Live to Cry (4:54)
- Liar, Liar (3:58)
- Everyday Haunted (2:56)
- White Nile (8:58)
- The Last Unsung Girl (6:33)
- Mayfly (4:34)
- Dirt on the Inside (14:16)
Il y a déjà quelques années, je découvrais un groupe américain, Valdez, dont j’avais bougrement apprécié le premier album, sobrement intitulé This. Et puis plus rien … Il y a quelques semaines je tombe sur un « nouveau » groupe, Tribe of Names, et son album Evolver. Un peu de lecture et le nom de Valdez (que je n’avais pas oublié !), réapparaît. Pour une raison que j’ignore le groupe à changé de nom. Tant pis pour le « pourquoi », et attardons plutôt sur le « comment » !
La piste éponyme, non pas de l’album mais du groupe, débute par un peu d’électro-pop, quelques cours appels de la guitare, et puis le hard rock prend place, puissant et mélodique. Peu avant 3’ toujours en puissance, on passe en mode funky avant l’apparition des vocaux dans des sonorités plus calmes. Plus court et aussi plus conventionnel que son prédécesseur, « They Live To Cry », s’épanouit lui aussi dans un style qui rappelle Rush.
Il faut attendre « Liar Liar » pour renouer avec le style plus mélodique de l’époque Valdez / This, une agréable balade ma foi. « Everyday Haunted » et ses longues tenues de clavier et avec la voix déformée sonne étrangement.
« White Nile » renoue avec un développement plus ambitieux. Une intro légère en rythme ternaire sur les claviers, bientôt poursuivis par un ostinato de basse, jusqu’à l’entrée massive de la guitare et de la batterie. Plus loin on quitte le rythme ternaire pour retrouver un passage chanté tout en délicatesse. Sans doute la piste la plus aboutie de l’album. « The Last Unsung Girl », gentiment funky, renoue également avec la première manière du groupe. Bon OK, c’est plus pop-rock que rock progressif.
« Mayfly » nous régale à son tour d’une belle mélodie et de guitares nerveuses qui me fait penser à quelque bon vieux rock sudiste. Pour le (quasi) quart d’heure final, « Dirt On The Inside », ménage le suspense en démarrant tout en douceur. Et puis partir de 4’ la guitare se fait tour à tour charmeuse, puis chantante, et finit par exploser. Un changement soudain de tempo et d’atmosphère nous amène sur un nouveau solo de guitare sur un rythme de danse tribale. Un break lent et un peu étrange dans ses sonorités amène crescendo vers une coda grandiose.
Il ressort d’Evolver (*) beaucoup d’ondes positives portées par un groupe d’excellents musiciens, nul doute sur ce dernier point. Sur un bulletin scolaire, on écrirait la célèbre sentence : Bien, mais peut mieux faire. Il y a plein de bonnes choses dans cet album, d’autres plus conventionnelles, pour une musique très accessible et au final très plaisante !
(*) https://tribeofnames.bandcamp.com/
Formation du groupe
Simon Godfrey : chant, guitare - Karl Eisenhart : claviers, chœurs - Tom Hyatt : basse, chœurs - Scott Miller : batterie & percussions
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