Power of Three

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(4.5 sur 5) / Melodic Revolution Records
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Rock Progressif

Le groupe américain basé à L.A. Time Horizon produit en ce début d’année son troisième opus ‘Power of Three’. J’avais été enthousiasmé lors de la sortie en 2015 de son deuxième album ‘Transitions’.

Les premiers titres de ‘Power of Three’ sont d’un rock-progressif/mélodique ravageur, avec des mélodies finement ciselées et des passages instrumentaux inspirés et bien architecturés, mais pas trop complexes. La première piste « Living for a Better Day » est dans la droite lignée du groupe SAGA, et pour cause, celui-ci bénéficie de la participation de Michael Sadler au chant. Une belle approche prog technique sur une mélodie qui roule telle un rouleau compresseur et qui livre de vrais soli de guitare époustouflants, mais mélodiques et une fabuleuse interaction avec les claviers.

La deuxième plage « I Hear I See » se rapproche des meilleures créations d’ASIA. Au fur et à mesure que la composition progresse, la mélodie adopte une approche soft/rock de plus en plus perceptible. Les refrains s’allègent, la lourdeur s’érode et tout commence à sonner de façon limpide avec de belles incursions progressives.

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La suite avec « Prelude », aux intonations a la Deep Purple, une longue introduction instrumentale à « The Razor’s Edge », un autre morceau de bravoure dévastateur. Une piste qui tire son épingle du jeu en partie grâce au chant, mais aussi parce qu’elle est réellement bien écrite et techniquement bien interprétée. L’hybride idéal combinant parfaitement les éléments les plus accessibles d’un rock musclé et ceux du rock progressif.

Après une telle avalanche de morceaux forts et impactant, l’instrumental « Steve’s Song », un hommage au premier bassiste du groupe Steve Gourley, vient déposer des poussières d’étoiles dans un ciel musical où sont présents, la guitare, quelques percussions et des touches parcimonieuses de claviers, avec un solo de basse de l’artiste invité Michael Manring. Cette atmosphère légère et rêveuse se poursuit sur « Time to Wonder Why » dont la douceur des contours mélodiques me fait penser à Alan Parsons Project, une plage agréable, mais je préfère tout de même le caractère plus fougueux des compositions présentes en début d’album. L’énergie revient avec « The Great Divide » un titre rock à fort caractère avec des riffs typés Kansas, un chant puissant et un message malheureusement d’actualité qui nous appelle ‘à essayer de jeter des ponts à travers les divisions que nous voyons dans notre monde.

Power of Three’ se termine dans des effluves musicaux se rapprochant des compositions de Rush, « Digital us » a des guitares au caractère prog et des claviers aux envolées spatiales, mais utilise également des effets sonores proches du Floyd, et un message, ‘La technologie améliore nos vies mais nous lie aussi à elle’.

Certes, les compositions suivent des formules déjà maintes fois éprouvées dans ce genre musical, mais Time Horizon a fait un travail remarquable sur ‘Power of Three’, fusionnant le rock classique et le rock progressif dans un enrobage savoureux qui procure un attrait immédiat et qui s’améliore à chaque écoute successive.

The Razor’s Edge
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Formation du groupe

David Bradley Mau: chant, claviers - Ralph Otteson : claviers, piano, orgue Hammond et chant - Bruce Gaetke : batterie, et chant principal pour « Razors Edge » Allen White : guitares basses - Dave Miller : Guitares électriques et acoustiques - Michael Gregory : guitare solo électrique et guitares acoustiques

🌍 Visiter le site de Time Horizon →

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Par VLYES

5 sur 5

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