Supersonic Revolution - Golden Age of Music

Arjen Lucassen le guitariste compositeur d’Ayreon, mais aussi à l’initiative, entre autres, des groupes Star One et Guilt Machine, revient à la tête d’un nouveau projet nommé Supersonic Revolution et un premier album pour celui-ci ‘Golden Age of Music’. Onze titres qui nous plongent dans un revival des années 70 avec un Hard rock teinté de prog, et en bonus des reprises (« Children of the Revolution » de T-Rex, « Heard It On The X » de ZZ Top, « Fantasy » de Earth Wind and Fire et « Love Is All » de Roger Glover) de morceaux revisités à la sauce Arjen, comme il avait su le faire précédemment avec le trop méconnu ‘Strange Hobby’ (1996).

Donc, du rock à haute énergie assez éloigné d’un rock progressif typique, une autre caractéristique de ce projet est l’influence de Deep Purple très dominante sur le style musical de l’album, que l’on retrouve notamment dans : ‘They Took Us by Storm‘ et son intro aux claviers à la Jon Lord, « « Burn It Down » une réécriture de ‘Smoke On The Water’ vue sous l’angle du responsable de l’incendie du casino de Montreux à l’origine de la création originale de Deep Purple, et dans une moindre mesure sur « The Rise Of The Starman ».

Les morceaux plus longs comme « Odyssey » et « Came To Mock, Stayed To Rock » permettent au groupe de revenir à un rock progressif plus conventionnel, mais pêchu, et nous offrent l’occasion de nous délecter à l’écoute des superbes solos de la guitare de Timo Somers et des claviers de Joost van den Broek. Les quatre derniers morceaux bonus, cités plus haut, reçoivent tous un traitement revigorant et métallique, c’est sympathique mais pas forcément révolutionnaire.

Hommage respectueux et clins d’œil à notre glorieux passé musical, ‘Golden Age of Music’ dont le son est assurément très seventies, normal me direz-vous pour un voyage nostalgique dans les années 1970, nous offre un échantillonnage intéressant de compositions hard rock avec une légère touche de prog vintage, et dans un bel équilibre sonore des riffs forts et percutants. Sans rien bouleverser, Arjen Lucassen produit un bon album fidèle aux racines du genre.