Sandcastles

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(3.75 sur 5) / Autoproduction
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Atmosphérique Canterbury Rock Progressif

Oktober c’est une belle rencontre musicale. En 2007 David Speight (batterie, percussions) fait la rencontre de Molnár Kinga (chant) à l’occasion d’un concert de rock progressif Hongrois. Lors d’un projet commun avec Gary Bennett (basses, guitares, claviers) et David ils font appel à Molnár en tant que chanteuse parce qu’elle est la mieux à même de gérer les arrangements complexes associés aux titres qu’ils ont choisi pour leur nouvel album.

En 2011, les chansons sont prêtes pour l’ajout des pistes de batterie. Les voix ont été enregistrées au Royaume-Uni en 2013 et l’album entier a été achevé, mixé et mastérisé en Décembre 2014; Sandcastles (2015) en est le résultat final. Les textes font référence aux phénomènes surnaturels, ainsi qu’aux descriptions imagées de notre verte nature, et des implication de l’être humain dans la dégradation de celle-ci.

Six Titres pour un peu moins de 32 minutes, c’est peu, mais ici pas de remplissage, que de la qualité. Tout au long, la voix de Molnár enchante, rappelant par bien des points les voix enjôleuses et charmeuses de Annie Haslam de Renaissance ou Candice Night de Blackmore’s Night. Sandcastles n’est pas vraiment un album de rock progressif, mais il possède des liens communs et des rappels musicaux qui évoquent le prog folk du début des années 70. Nous naviguons entre des groupe comme, Fairport Convention, avec au chant la regrettée Sandy Denny, pour « Lost and Found » et « Sleepers Awake » titres aux influences celtiques et arrangements traditionnels. Des morceaux plus classiques « Other People’s Parties » et « Dust and Rain » ballades et guitares acoustiques aux mélodies limpides et épurées, fichtrement bien troussées.

« Don’t Stop » et « Sandcastles » proche d’un Mike Oldfield époque Magie Reilly, les guitares cristallines (acoustiques et électriques) de Gary, la rythmique sans faille de David, les envolées lyriques et le velouté de la voix de Molnár, des purs joyaux, on en redemande !

Pour terminer, un mot sur la production et l’enregistrement de cet album réalisé par Oktober, qui est un régal pour toute bonne chaîne haute fidélité.

Formation du groupe

Molnár (Jánosi) Kinga, (chant). David Speight, (batterie, percussions). Gary Bennett, (basses, guitares, claviers).

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