A Fate Symphony

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(5 sur 5) / Snakebite/Rock Inc Distribution
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Rock Progressif Rock Symphonique

Bienvenue dans le tout nouvel opéra rock de MEDEA : ‘A Fate Symphony’, un concept album basé sur le thème de l’épilepsie et l’histoire néerlandaise concernant l’éradication du catholicisme. ‘A Fate Symphony’ contient dix compositions, de Henry Meeuws (Guitares, claviers, piano)

En ouverture « Seizures » de plus de 6 minutes est doté d’une introduction lourde et puissante, le titre est progressif, les chœurs majestueux et les arrangements symphoniques viennent se plaquer sur une mélodie finement troussée qui atteint un beau pic émotionnel en partie grâce aux interventions musclées du chant de Bart Schwertmann (Kayak). Puis c’est le saut vers « Traces Of A Fate Symphony » une plage qui s’ouvre sur un brouhaha de voix d’enfants et une Clarinette légère avant que le chant grave et velouté ne prenne place. Un titre moins aventureux que son prédécesseur, plus linéaire, mais basé sur un thème mélodique irrésistible qui progresse le long d’une ligne musicale ascensionnelle de plus en plus accaparante. Un métal progressif mélodique et incisif « To Change History » enfonce le clou grâce à un refrain et des riffs enivrants associé à une basse ronflante et puissante. D’un ton plus grave « Regression », bordé par un piano cristallin nous transporte sur une mélodie sensible dans une structure simple et riche à la fois. Guitare sèche et instrument à vent virevoltent en ouverture de « Chest Without Books », du vrai prog digne d’un Jethro Tull, un sens de la mélodie évident et des refrains très travaillés sont au programme, superbe !

Une porte grinçante ouvre « Hungarian Dance » une composition de Johannes Brahms (1833 – 1897). Une petite coupure classique pour reprendre son souffle, quoique ? Complexe dans sa construction, « Blood Countess » se pare d’une section rythmique bien en place, des guitares qui délivrent un gros son, et des soli du feu de dieu. Plus concis et à l’ambiance différente, « Nova Zembla (Third Time’s A Charm) », dans le style d’Ayreon, trouve ainsi le parfait équilibre entre pièces rock symphonique et rock progressif hyper travaillé. Un titre qui prend, au la main, le dessus sur toutes les compositions de l’opus !

Dans un autre genre « Orange’s Brides » s’illustre dans un métal symphonique musclé qui met en avant quelques parties de guitares plus farouches et un chant et des chœurs exclusivement féminins de toute beauté. Il manquait un titre épique de presque 10 minutes, eh bien, voila « Murderer Or Martyr » qui ravira plus d’un progueux par ses nombreuses mélodies à tiroirs et changements d’atmosphères.

Une pléiade de musiciens et chanteurs (détail en bas de critique) épaulent Henry Meeuws dans ce concept, tous plus brillants les uns que les autres. MEDEA nous régale avec ce ‘A Fate Symphony’. C’est un sans-faute pour cet album parfaitement équilibré et maîtrisé !

Formation du groupe

Chant : Bart Schwertmann, John Jaycee Cuijpers, Noor van de Voort, Bas Dolmans, Robbie van Stiphout, Sandra Peeters, Ernst Le Cocq d'Armandville, Joss Mennen, Jo de Boeck, Josien Obers, Babz Verhoeven, Inge van Asseldonk, Marloes Kooter - Toutes les guitares et claviers enregistrés par Henry Meeuws @ The Wolfsfield Studio Someren, NL - Batterie d'Igor Koopmans - Clarinette par Iris Gilsing - Guitare basse de Frank de Groot, enregistrée au Groove Shed studio, München, DE - Batterie et chant enregistrés chez Rock inc. Studio, Weert, NL - Produit et mixé par Joss Mennen @ chez Rock inc - Cover art en art-direction by Henry Meeuws.

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