JtR1888

Par

(4 sur 5) / Butler Records
Categories
Métal Progressif Métal Symphonique Rock Progressif

JTR1888 est le nouveau projet du guitariste de Knight Area, Mark Bogert, un opéra rock (prog ?) basé sur Jack l’Éventreur, nom donné à un tueur en série ayant sévi dans le district londonien de Whitechapel en 1888. Un double album réunissant 21 titres composés dans sa presque totalité par Mark, un seul titre lui échappe ‘Overture JtR1888’ écrit par M.Kieboom. Pour cette préstigieuse réalisation il a bénéficié de l’aide de pas moins de 9 chanteurs et de 6 musiciens.

Autant le dire tout de suite ce double album ne ressemble en rien à ce que nous avons l’habitude d’entendre avec Knight Area. Pour ce concept ambitieux, Mark a créé quelque chose de complètement différent de ce qu’il avait fait auparavant. L’exercice est difficile, un opéra rock, en dehors de l’histoire elle-même, se doit de fournir une matière musicale digne de ce nom pour maintenir éveillée l’attention de l’auditeur (21 pistes c’est beaucoup) et donner une bonne tenue à l’ensemble des compositions.

Sans détaillé la totalité des morceaux de ce JTR1888, je constate de prime abord qu’ils sont principalement axés vers un métal progressif plutôt classique, sans surprise majeure et qu’il est dans sa globalité assez homogène. Il contient quelques perles, à commencer par le titre, « Legend Of The Serial Killer Scene » qui ouvre le bal de belle manière et incorpore plusieurs thèmes aux seins desquels s’imbriquent différentes passes d’armes instrumentales. « Annie Chapman » et la véritable pièce maîtresse de cet opéra rock, un travail d’orfèvre pour un résultat époustouflant et le meilleur titre des deux CD du concept. D’autres plages se démarquent vraiment du lot, « Don’t Mention His Name » commence comme une ballade et se poursuit par un prog symphonique aux vocaux aériens accompagnés de guitares tranchantes, ainsi que « Day By Day », aux chants et chœurs extrêmement travaillés. Dans son approche certains titres de JTR1888 ne sont pas très loin du Judas Priest de ‘Nostradamus (2008)’ , un excellent album par ailleurs, « Catherine Eddowes » et « From Hell » tracent leurs routes dans les pas de ce géant du métal. Le final avec « Freedom Of London » fait retomber la pression, d’une manière plus calme et pleine de sensibilité.

Bon, le verdict, pour moi pas d’overdose, JTR1888 a bien fonctionné du début à la fin. Une grande variété au sein des titres et des interludes musicaux positionnés de-ci de-là (‘Pub’, ‘Last Night In Whitechapel’) pour éviter le trop-plein, m’ont permis d’apprécier à sa juste valeur l’ensemble du concept !

Formation du groupe

Chanteuses et chanteurs : Rodney Blaze --- Peter Strykes --- Jan Willem Ketelaers --- Sonny Plum --- Maria Catharina --- Inge Rijnja --- Mirjam van Doorn --- Nadine Plum --- Zora Cock (Noir Briar) /// Musiciens : Mark Bogert - guitare (Knight Area) Bart Hennephof - guitare (Textures) --- Koen Stam - claviers (ex Libris) --- Harmen Kieboom - batterie (Ex Libris) --- Cleem Determeijer - piano (Finch) --- Peter Vink - guitare basse (Q65)

🌍 Visiter le site de Magoria →

Partager cette critique

👇 Recommandé pour vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *