Lorenzo Feliciati, sort ces jours ci « Elevator Man » son troisième album depuis « KOI » parue en 2015. Un sacré musicien que Lorenzo qui éprouve le besoin de s’exprimer principalement avec sa basse, son instrument de prédilection, mais pas seulement puisque le monsieur joue en plus de la guitare électrique et des claviers. Les dix titres instrumentaux présents sur le CD bénéficient d’une pléthore de musiciens plus talentueux les uns que les autres, en fait ils sont différents sur chaque morceau, pour n’en citer que les plus connus je nommerais le batteur Pat Mastelotto, les guitaristes Mattias Ia Eklundh, Marco Sfogli, le trompettiste Cuong Vu et au clavinet distordu Roy Powell.
L’influence majeure de Lorenzo reste pour toujours le grand Jaco Pastorius 1951-1987 (Weather Report), l’on sent bien souvent l’ombre de celui-ci planer sur bon nombre de compositions telles « Elevator Man » , « S.O.S. » et sur l’introduction de « Black Book, Red Letter » . L’ensemble de cet opus tend vers une forme de jazz-rock progressif plutôt classique, les compositions sont limpides et colorées, à mon avis plus que par le passé. Tout en sachant rester plus accessible, la musique évolue sur une importante variété de rythmes, en devenant tour à tour hybride et agressive, musclée et vivace, lumineuse et dansante. La richesse des compositions impose à l’auditeur plusieurs écoutes pour arriver à cerner une inspiration mouvante, qui se renouvelle sans cesse. « Elevator Man » s’avère être un creuset où les diverses mélodies se mêlent, se fondent, dans un feeling particulièrement présent qui abouti à l’envol de chaque composition.
Si l’on analyse chaque titres on ne trouve rien qui chagrine, rien à reprocher à Lorenzo, bien au contraire, avec un album de cette trempe, j’ai un mal fou à extraire les pistes qui sortent du lot. Je donnerai quand même mes préférences pour certains morceaux et en particulier le trio en introduction du CD ; « Elevator Man », « The Brick » et « 14 Stones » , fichtrement bien agencé et jamais ennuyeux, proche de la quintessence voulue par Lorenzo, puis pour terminer « The Third Door » et « S.O.S.» qui synthétises tous les deux la fusion groove du jazz et du rock.
En conclusion l’album que nous a concocter Lorenzo Feliciati, réussit un sans faute et présente de sérieux atouts pour plaire bien entendue aux inconditionnels d’un jazz rock ambitieux, mais aussi au plus grand nombre !
Formation du groupe
Lorenzo Feliciati - basse --- Robert Gualdi - batterie --- Stan Adams - trombone, cors --- Pierluigi Bastioli - trombone --- Duilio Ingrosso - saxophone --- Roy Powell - clavinet --- Chad Wackerman - batterie --- Cuong Vu - trompette --- Alessandro Gwis - piano --- Pat Mastelotto - batterie---- Sandro Satta - saxophone --- Claudio Corvini - trompette --- Gianni Di Renzo - batterie --- Antonio Jasavoli - guitare --- Davide Sararese - batterie --- DJ Skizo - platines --- Mattias IA Eklundh - guitare --- Luca Giacobbe - vibraphone --- Armando Croce - batterie --- Marco Sfogli - guitares --- Aidan Zammit - claviers --- Gianluca Plamietri - batterie
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