The Symphony of the Wandering Jew Part 1

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(3.25 sur 5) / Autoproduction
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Métal Progressif Rock Progressif Rock Symphonique

FOREIGN – Un Opéra Rock Métal « La Symphonie du Juif Errant » est l’oeuvre du chanteur, pianiste Ivan Jacquin, membre des goupes :’Psychanoïa’, ‘Lifeseeker’, ‘Projekt One’. Le projet remonte à plus de quinze ans, lorsqu’il pris connaissance du mythe du Juif Errant, (Quête millénaire de Ahasvérus Juif maudit par Jésus, condamné à l’immortalité pour lui avoir refusé un peu d’eau sur le chemin de sa crucifixion), celui-ci lui inspira dés lors trois morceaux dans une mouvance rock progressif symphonique.

La mise en place ne fût pas simple, Ivan Jacquin, souhaitant faire jouer et se rencontrer des artistes venus d’univers différents. FOREIGN I comporte pas moins de 11 chanteurs et chanteuses ayant chacun un personnage, un chœur mixte de 14 personnes et une vingtaine de musiciens métal/rock  et d’autres plus classiques.

L’enregistrement s’est déroulé sur 8 mois, sous la houlette de Ivan Jacquin et Olivier Gaudet  (guitariste). L’histoire couvrant plus de deux millénaires, il sera décliné en trois parties.

Le digipack et le livret sont particulièrement soignés, vraiment classe ! mais l’essentiel est, bien entendu ailleurs. Le soin apporté à l’ensemble de cet opus et la qualité de certaines compositions ne vous laisserons pas de marbre. Treize morceaux composent « The Symphony of the Wandering Jew Part 1« , je ne vais pas détailler en profondeur chaque titre, je trouve l’ensemble plutôt cohérent, peu d’éléments grandiloquents ni « pompeux » comme c’est souvent le cas dans ce genre d’exercice.

Je retiens plus particulièrement le morceau d’ouverture « Ahasverus« , piste orientalisante, cool et atmosphérique, une voix féminine sublime, l’excellent folk moyenâgeux « Cursed« , ou le narrateur Stéphane Van De Capelle pose ses premières interventions, qui jalonneront l’ensemble des pistes.

Les titres épiques que sont « The Running » et « Eternal Enemies« , les plus originaux « Eternity part I et Part II » qui servent d’intermèdes, « Xuanzang » et la douceur de son ambiance asiatique, le speed « The Quest » où font merveille les claviers d’Ivan Jacquin et le violon de Didier Gris, le classique « Juan Esperandios » bourré de feeling, plus musclé « Activated« , agrémenté d’un sympathique solo de guitare de Olivier Gaudet, « By the Sea » et « The Wost pain ever felt » nous apportent  pour l’un de superbes arrangements symphoniques et pour l’autre un final de rock métal opéra, amenant  un peu de folie à l’ensemble… « Medeïvel » rock symphonique d’inspiration médiéval, clôture l’album tout en émotion, un titre envoûtant.

La production est impeccable, l’interprétation et les musiciens exceptionnels, une grande épopée, la musique proposée sur cet album est de haute volée.

Alors, ne vous privez pas du plaisir d’écouter ce nouvel opus.

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