Êtes-vous prêts pour un fabuleux voyage onirique ? Et bien David Minasian avec son « The Sound of Dreams » est là pour le réaliser. Un album envoûtant, hypnotique, David n’aura aucun mal à séduire les fans d’un prog vintage. Les compositions de David fleurent bon l’âge d’or des grandes formations du genre qui ont bercées notre jeunesse musicale, telles : Renaissance, The Moody Blues, The Alan Parsons Project et j’en passe. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la musique contenue dans cette galette nous rappelle celle de ces groupes légendaires.
Et pour cause, en ouverture, le splendide « The Wind Of Heaven (Prologue) » nous entraîne dans une atmosphère à la ‘night in white satin’ puisque nous y retrouvons au chant Justin Hayward le chanteur des Moody Blues. Une composition qui fera frémir d’un profond bonheur les vieux adorateurs de ces mélodies prog à la fois simples et enivrantes. David Minasian est l’archétype du musicien qui peaufine ses compositions, jusqu’à en extirper leur quintessence, le voyage promet donc d’être long mais formidablement excitant.
Le prog-rock éthéré de « All In » donne l’impression d’évoluer sur des ondes chatoyantes et apaisantes, les volutes de synthés tourbillonnent graciles et légères, chuchotant à nos oreilles le besoin de chacun de s’évader hors de notre monde et procure les rêves en adéquation ! Pas de zones de turbulences pour l’instrumental « Faith Hope Love », guitares planantes et claviers en apesanteur. Un intermède de choix pour aborder la pièce maîtresse de l’opus, l’éponyme « The Sound Of Dreams » qui se décline en trois mouvements. Et là, écarquillons bien nos oreilles, nous retrouvons dans le Premier mouvement la voix ensorceleuse d’Annie Haslam de Renaissance sur une mélodie enchanteresse qui sied à merveille à la dame. Deuxième mouvement la mélopée se déploie plus vive et enlevée, propice aux arabesques de la basse du Sieur Billy Sherwood de Yes. Le Troisième mouvement donne l’occasion à Steve Hackett, ex Genesis, de faire montre de toute sa dextérité lors de soli ébouriffants. A lui seul cette magnifique pièce épique mérite que l’on fasse l’acquisition du CD.
Sourire béat sur les lèvres, arrive « Road To Nothingness », et cette découverte des sons qui accompagnent nos rêves se poursuit, sans heurt, tout en douceur, David vous invite à un voyage captivant à travers un faisceau d’émotions et une large palette sonore. Julie Ragins (choriste des Moody Blues en Live) et le batteur/guitariste fondateur de Pentagram Geof O’Keefe nous livrent un « Room With Dark Corners » chargé d’un grain intense et d’une belle puissance climatique, celui-ci est doté d’un petit côté Mike Oldfield pas désagréable du tout. Un peu de morosité s’introduit dans la superbe ballade « Hold Back The Rain », ce qui nous amène aux plus de treize minutes de « Twin Flames At Twilight ». Démarrage en douceur à la guitare classique puis progressivement les instruments se mettent en place pour délivrer un son exaltant à l’euphorie psychédélique. Pas de réveil brutal, PJ Olsson, le chanteur actuel d’Alan Parson, bercera nos songes avec un « So Far From Home » d’une aisance redoutable. Retour d’Annie Haslam et d’un point final majestueux, « The Wind Of Heaven (Epilogue) » où les instruments sont à la fête, un pur prog 100% dans tradition.
Avec ce « The Sound of Dreams » haut en couleurs, David Minasian signe là un très bel album. Une œuvre sublimée par les interventions de musiciens et artistes de premier plan. Si vous aimez un rock progressif intelligent à la qualité indéniable d’écriture, cette galette est faite pour vous !
Formation du groupe
David Minasian: Claviers, Guitare acoustique 12 cordes, Chant - Justin Minasian: Guitares - avec compositions et performances de : Justin Hayward (The Moody Blues) - Steve Hackett (Genesis ) - Annie Haslam (Renaissance) - Billy Sherwood (Yes) PJ Olsson (The Alan Parsons Live Project) Julie Ragins (The Moody Blues Live) Geof O'Keefe (Pentagram) Kerry Chicoine (Mars Hollow)
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excelente reseña, rock progresivo de los 70, gracias