Asylum

Par

(4.5 sur 5) / Sliptrick Records
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Rock Progressif

ART est un groupe italien de rock progressif, basé à Bologne en Italie, qui a fait ses débuts en 2016 avec un premier album PLANET ZER0. Nous arrive maintenant leur petit dernier Asylum, toujours dans la lignée de leur précédente production. Nous retrouvons deux invités de renommée mondiale, qui ont contribué à la création du nouvel album, Stef Burns (Alice Cooper, Huey Lewis, Vasco Rossi, etc.) et Vince Pàstano (Vasco Rossi, Luca Carboni, etc.). Asylum est un concept qui poursuit le récit entamé avec PLANET ZER0, l’histoire ici est une métaphore qui cherche à représenter le contraste entre une vision introspective des peurs de l’homme et des insécurités par rapport au monde dystopique dans lequel nous vivons’.

L’on retrouve dans Asylum neuf morceaux relativement courts, le plus long faisant 7:07 minutes, donc ici pas de pièces à rallonges ou titres épiques. Le résultat est une collection de plages extrêmement concises et finement arrangées, représentant un travail d’ensemble qui caractérise une recherche sur une approche cohérente et surtout mélodique, ce qui donne un rendu équilibré et progressif. ART fort de l’expérience de musiciens chevronnés, au top de leur forme, délivre ici un véritable condensé de leur savoir faire.

Avec ce nouvel album, ils nous servent sur un plateau un prog classique mêlé à des arrangements plus actuels. Savourez « No Way Out », le morceau qui ouvre l’opus, piano mélancolique pour mélanges d’émotions et riffs sauvages sont au programme. Mélodie raffinée, influences Hard rock, voire même AOR « Black Mist » semble bien s’accorder avec l’ensemble de l’album, mais en apportant une légère touche dérivative, une coupure qui donne du punch. Sur les bases d’un métal prog, « B. Case » propose une épopée vitaminée et des claviers obsédants qui frappent fort dans les oreilles. ART fait retomber la pression avec « Seven Stones » , une ballade hybride plutôt convenue dans le style du dernier Kino.

Les hostilités reprennent de plus belle « The Doctor » , balance des riffs impitoyables sur une ligne mélodique ou s’épanouie sur le refrain le chant de Denis Borgatti, frissons garantis. Il m’a séduit immédiatement ce « Room 46 » élégant et accessible, un rien sophistiqué qui allie la simplicité mélodique à la richesse instrumentale. Sur une rythmique implacable le titre éponyme « Asylum » , est incisif, fourmillant de trouvailles dans la plus grande tradition progressive. Et pour finir l’album « The Box » et « Hide The Light » sont gorgés de mélodies aux ambiances tantôt nerveuses tantôt moelleuses.

« Asylum » est une réussite pour la formation italienne qui signe un album direct et sans prise de tête, en bref dynamique et jubilatoire !

Formation du groupe

Denis Borgatti : Chant - Enrico Lorenzini : Claviers - Roberto Minozzi : Guitare - Ivano Zanotti : Batterie - Diego Quarantotto : Basse

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