Teleharmonium publie, » The Mother Generator « , leur premier opus et c’est un concept-album. L’histoire met en forme à travers une série de pièces musicales, le rapport sur la nature des rêves et la mémoire. L’organisation des voyages dans l’espace et les effets psychologiques de la vie dans une société ultra mécanisée.
Teleharmonium est un groupe de rock psychédélique / rock progressif, originaire de Niverville, Manitoba, Canada, composé d’anciens membres du groupe de rock progressif « Urban Nomad ».
Pour la petite histoire le Telharmonium est un instrument de musique électromécanique, développé à partir de 1897 par l’américain Thaddeus Cahill. C’est le premier véritable instrument de synthèse musicale, l’ancêtre du Synthétiseur. Vue la présence prédominante des claviers, et notamment de l’orgue, nous pouvons apprécier l’analogie avec le nom du groupe.
La palette des titres de l’album aborde indifféremment psychédélique vintage, jazz, folk et des éléments de rock progressif.
« The Mother Generator » est composé de 8 titres dont un de 12 minutes, les autres restant dans la fourchette 3-9 minutes pour une durée totale de 47.41 minutes. Jonathan Kroeker compositeur, signe tous les titres sauf « The Influencing Machine » par Jonathan Kroeker / Will Neufeld et « Love: L’Invisible Clock » par Mandy Kroeker.
La musique développée dans » The Mother Generator » , peut évoquer des influences entre les musiques de Greenslade, les Moody Blues et parfois mêmes le Pink Floyd.
Composition soignée et mélodie imparable « Every Wednesday Night (She Had A Dream) » un petit air de ressemblance avec le Roxy Music des années 70. Un triptyque, « The Influencing Machine », la partie I ouvre somptueusement le morceau qui passe de la ballade aux atmosphères floydiennes, au rock progressif de la partie II, enivrante et hypnotique, pour terminer avec la partie III et ses claviers et guitares jazzy impressionnants.
Une musique enjouée et une section rythmique puissante pour « What Costly Uncles » , une virée psychédélique dans « Keep Your Teeth To Yourself » , un côté folk affirmé pour la balade à fleur de peau « Love – The Invisible Clock » et les arpèges de guitare acoustique sur une mélodie évanescente « The Past Is Particles » contenteront tous les amateurs de musique faisant fi des genres.
Un riff de guitare trompeur, en introduction de « I See Simple Lines » transporte dans une pièce virtuose et imprévisible et le très classicisant « The Mother Generator » nous propulse vers un prog rock mélodieux, incorporant des breaks soft jazz.
L’alchimie musicale du groupe prends. Tout est là pour nous faire passer une agréable écoute. Une belle première réalisation !
Formation du groupe
Jonathan Kroeker - guitare, chant; Justin Kroeker - basse, chant; Mandy Kroeker - chant, flûte, etc .; James Neufeld - tambours, chant; Will Neufeld - claviers, synthétiseurs, chant; Adam Pauls - lead guitar, vocals
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