Luck and Strange

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3 sur 5 / Sony Music
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Rock Progressif

Session de rattrapage. En cette fin d’année 2024, on revient sur quelques albums majeurs publiés pendant l’année qui n’ont pas eu la chance de bénéficier d’une chronique au moment de leur sortie.

Nous avons deux points communs avec David Gilmour : 1. Le prénom, 2. Moi aussi, j’ai une Stratocaster. Et ça s’arrête là. Neuf années après ‘Rattle that lock’, l’iconique guitariste de Pink Floyd a repris la route du studio pour ‘Luck and Strange’. Inutile de se lancer dans une analyse rationnelle des qualités de cet opus, puisqu’il est clair que ce disque est avant tout un produit du cœur. Il est en effet porté par les contributions de ses proches : les textes émouvants sur le thème du temps qui passe de sa compagne Polly Samson, la voix de sa fille Romany Gilmour (magnifique sur “Between Two Points”), ainsi que celle de son fils Gabriel Gilmour, sans oublier les claviers du regretté Richard Wright (issus d’un jam enregistré peu avant sa disparition – disponible en titre bonus – qui donnera la matrice du morceau “Luck and Strange”). David Gilmour profite de cet environnement de confiance pour poser sa voix façonnée par les années mais toujours aussi reconnaissable, ainsi que son incomparable toucher de guitare (je retiendrai particulièrement “Scattered” et son superbe solo). Un album laid back à savourer au coin du feu par un musicien de légende, qui devrait combler les fans comme les amateurs de musique authentique de grande qualité.

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