The Guns Of Marygold

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(3.5 sur 5) / Autoproduction
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Rock Progressif Rock Symphonique

Le dernier album de Marygold « One Light Year » m’ayant fortement impressionné (https://progcritique.com/2017/10/marygold-one-light-year/) je m’étais promis de jeter une oreille attentive sur leur première publication datant de 2006 et qui a pour titre « The Guns Of Marygold » .

Décidément, Marygold est une formation qui a assurée dés ses premières compositions une qualité constante dans ses choix. Ce premier album sorti il y a plus de onze ans n’a pas pris une ride et s’inscrit dans un registre identique à leur dernière production. Un rock symphonique puissant, mixant habilement un son et une approche progressive avec des fondations franchement rock. Pour un premier jet « The Guns Of Marygold » propose six titres dont cinq dépassent les 5 minutes. Pour tout dire l’album et quand même un cran en dessous de « One Light Year », mais Marygold nous sert quand même un album plantureux, enlevé, qui satisfera pleinement l’amateur de rock progressif exigeant.

Par la richesse de ses mélodies et la qualité de ses compositions le groupe nous balade dés le titre d’introduction, « Hara-kiri show » dans les méandres d’une composition où la voix magique de Guido Cavalleri prend son envol et nous emporte tour à tour dans des ambiances symphoniques et psychédéliques, cela pendant plus de sept minutes. Planant, tournoyant et médiéval tel sont les qualificatifs qui vont le mieux à « Crows on the tree » longue mélopée mid-tempo syncopé. Le romantique « Marygold » qui commence très lentement se transforme au fil de la mélodie en une sorte de rock tourmenté dans lequel résonnent des groupes comme renaissance ou bien même Deep Purple. « Sunflowers » un bon rock mélodique rappelant Kansas et cie, de facture classique s’écoute avec plaisir. L’intermède acoustique « Tania stands… » permet une bonne décompression avant d’entamer « The wizard » la pièce de résistance de l’album (9:46 minutes), beaucoup plus élaborée que ses prédécesseurs, dans un style proche de Genesis période Foxtrot nous ramène dans l’univers habituel des compositions progressives avec ses variations de tempo, ses envolées de claviers et ses solos de guitares survoltés.

Ce premier album de Marygold possède la spontanéité et la fraîcheur des premiers essais, mais aussi les futures lignes directrices qui donnerons naissance a leur superbe dernière publication « One Light Year » !

Tania stands…
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Tania stands…

Formation du groupe

Guido Cavalleri / Chant & flute --- - Stefano Bigarelli / Claviers --- - Massimo Basaglia / Guitares --- - Marco Pasquetto / Batterie --- - Massimiliano Pasini / basse ---

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