In Case Of Second Sight

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(4.4 sur 5) / Autoproduction
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Rock Progressif

Il y a fort à parier que, comme moi, vous n’ayez jamais entendu parler d’Hobson’s Choice, un quatuor de la Nouvelles-Orléans fondé en 1992 et qui, après avoir joué du Traffic, Yes, King Crimson et Jethro Tull, se lance dans la composition. Je prends un deuxième pari qu’après avoir écouté leur second opus, In Case Of Second Sight, vous aller classer cet album dans les excellentes surprises musicales !

Difficile de résister à la lumineuse mélodie de « Sundays » mélangeant subtilement tournures Yessiennes et Genesiennes, voire quelques touches de Kansas à la fin. Le calme « Reveal My Dreams » est plutôt d’essence Floydienne. Après une courte intro chantée, un passage instrumental fait entendre un piano lointain bientôt rejoint par la guitare. Le tout forme une jolie balade.

L’instrumental « One Over The Top », assez débridé, me fait penser à quelques traits du Gentle Giant, tandis qu’ « Entropic » joue habilement de ruptures de tempo et prend des accents d’Asia. « Twilight Of The Manchus » avec sa basse alerte prend quelques accents plus jazz-rock. Un court intermède acoustique, « Richard II » nous fait patienter jusqu’au planant et éthéré « Exile », un rien psychédélique.

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Retour à une piste longue et développée, « Last Horizons » reste dans les tonalités aériennes et contemplatives du morceau précédent. Vers 6’, petit passage très original rappelant à nouveau Gentle Giant. « Endeavour » clôt l’album avec grandeur et détermination. Sonorités, notamment l’orgue, et les contrastes musicaux me font penser aux Flower Kings ou à Kaipa. Après un court passage central tout en douceur acoustique, un orgue d’église se mêle à la partie, d’abord sur une très simple sonorité de bourdon (*). L’orgue s’émancipe ensuite et se lance dans une mini passacaille baroque, avant une toute fin puissante et électrique.

In Case Of Second Sight (**) c’est avant tout une collection de morceaux finement ciselés, virtuoses et d’une belle musicalité. Les superbes sonorités du Fender Rhodes et de l’indémodable orgue Hammond nous ramènent parfois à des temps révolus, tandis que le duo vocal Richard Bird / David Stocker survole une section rythmique inventive (Joel Webb / Tom Larson). Bref, un très bon choix !

(*) L’un des jeux de base de l’orgue d’église, d’une sonorité très douce et très neutre (quasiment pas d’harmoniques).

(**) https://hobsonschoice.bandcamp.com/album/in-case-of-second-sight

Formation du groupe

Richard Bird : guitares électriques & acoustiques, chant - David Stocker : piano acoustique, Yamaha CP-70, Fender Rhodes, orgue Hammond, synthétiseurs, marimba, chant - Joel Webb : basses électriques & acoustiques - Tom Larson : batterie & percussions (2 ,3,5,8) - Endre Landsnes : batterie (1,4) - John Marcley : batterie (9) - Mark Whitaker : percussions (6) - Dr. James Hammann : orgue à tuyaux (9)

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