Stories of Strangers

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(4 sur 5) / Gravity Dream
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Rock Progressif

Groupe formé à la fin de 2016, Grumblewood est un quatuor originaire de Wellington en Nouvelle-Zélande. Leur musique puise dans la tradition folklorique et la mêle à un peu de baroque, un peu de jazz et beaucoup de prog/rock. Amateurs de rock progressif du début des années 70, tendance jethro Tull, je vous invite de toute urgence à vous précipiter sur leur premier opus « Stories of Strangers ».

Leurs compositions originales utilisent la flûte, la mandoline, le banjo et le clavecin aux côtés d’instruments acoustiques et électriques plus traditionnels. L’album a été enregistré, mixé et masterisé en utilisant uniquement du matériel analogique vintage et des techniques de production pour ce son authentique du début des années 70. Les huit titres de «  Stories of Strangers », sont un véritable bain de jouvence.

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Un retour vers le passé savamment orchestré dans la première composition, « My Fair Lady », intro à la basse, puis se greffe au fur à mesure, dans la plus pure des traditions, guitare, piano et enfin la flûte de Gav. Le rythme folk est mené par une flûte enjôleuse qui a souvent un rôle de premier plan dans le style d’un Ian Anderson. Une mise en bouche plus que prometteuse pour la suite de l’opus.

Voyons voir, avec un début relativement lent et doux de guitare acoustique et de banjo, « Picturesque Postcard » illustre parfaitement la puissance d’une composition bien faite et qui ‘passent comme une lettre à la poste’. Une lente progression mélodique qui fait décoller le morceau, par la justesse et l’émotivité qu’il dégage.

Pas de baisse de niveau, Grumblewood ramène avec « Castaways » l’ambiance à un niveau plus atmosphérique, viens ensuite « Fives & Nines ». Un titre plus direct que son prédécesseur, une excellente tranche de rock progressif et moderne avec une teinte folk. Mélodie simple et efficace pour « The Sheriff Rides » qui bénéficie d’un joli groove et d’une belle dynamique. « Ex Memoriam » replonge de plein pied dans un style traditionnel et folklorique avec quelques changements de rythme parfaitement bien agencés et d’un banjo qui lui donne une ambiance proche des années 60 et me rappelle par moments Fairport Convention.

Plus sombre et légèrement plus lourde, « The Minstrel » nous entraîne dans les humeurs progressives du Tull. L’album se termine avec l’éponyme « Stories of Strangers », parfaite juxtaposition d’atmosphères psychédéliques et progressives, avec des parties instrumentales plus attrayantes, surfant sur les rythmes calibrés d’une mélodie transpercée de soli de guitare superbement exécutés.

Je vous recommander sans hésiter « Stories of Strangers ». J’ai adoré la totalité de l’album, regroupant un mélange soigné de compositions mélodiques et bien construites !

Formation du groupe

Gav Bromfield (Voix, Flûte, Guitare Acoustique, Piano) - Salvatore Richichi (Guitares, Mandoline, Banjo) - Morgan Jones (Basse, Bouzouki, Harspichord) - Phil Aldridge (batterie, percussions, chœurs)

🌍 Visiter le site de Grumblewood →

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Par VLYES

5 sur 5

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