Titres
- Division Warning (6:56)
- We Are The Young (9:53)
- Seraphim Reels (6:33)
- Kings And Lords (5:47)
- You Didn't See The Thief (7:19)
- You Didn't See The Thief (7:19) 6
- The Road Of Endless Miles (5:30)
Cosmograf est le nom de scène de l’anglais Robin Armstrong, multi-instrumentiste fécond si j’en crois son abondante discographie. Cela fait quelques années que j’écoute les albums, les apprécie, mais je n’avais pas encore eu l’occasion d’en faire une revue. Et puis à l’écoute du 10ème album je me suis dis qu’il était plus que temps de s’y mettre ! Nous voici donc au pied de The Orphan Epoch. Si j’en juge par le contexte dans lequel se place l’album dépeint par l’auteur :
l’album est un ensemble de chansons qui expriment le refus de se conformer, de s’aligner ou de fusionner. C’est une expression de mécontentement, un témoignage de notre époque, mais peut-être aussi une incitation à refuser les choix binaires et à choisir un chemin solitaire …
voilà qui paraît bien sombre !
Puissant et sombre, c’est justement ce que propose « Division Warning », un hard rock des années 70, avec guitare saturée et vocaux menaçants.
« We Are The Young » troque la puissance et la rage pour la mélancolie, et c’est superbe. Cela rappelle les excellentes ballades floydiennes. A noter le pont instrumental central à la guitare sur fond de basse lourde obsédante, remarquable également.
« Seraphim Reels » nous vaut la participation de Pete Jones au saxophone. La voix de Robin Armstrong se positionne dans les aigus, dans une tessiture quasi féminine. Une ballade triste sans être larmoyante, très expressive, rehaussée par le sax qui sonne un peu à la Supertramp.
« Kings And Lords » avec son ambiance et ses riffs lourds, ses chœurs, me ramène au temps anciens de Black Sabbath. La voix plutôt douce et nostalgique, ainsi que la guitare acoustique donnent de beaux contrastes.
Si l’humeur reste sombre et tendue sur « You Didn’t See The Thief », les passages vocaux dans l’aigu donne une dimension éthérée à la musique est une très contrastée, entre violence et résignation.
Avec « Empty Box » la tension accumulée trouve ici son relâchement : musique relativement douce, tempo lent, un peu de lumière dans certains accords, … Nous avons un très beau solo de guitare en guise de climax et puis la musique se laisser glisser dans des sonorités éthérées et intemporelles.
Pour le final, « The Road Of Endless Miles », Robin Armstrong change à nouveau son timbre de voix pour animer ce rock d’esprit classique et enfin optimiste. Simple et efficace !
Robin Armstrong confirme avec The Orphan Epoch (*) ses indéniables talents de compositeur et d’instrumentiste. Je reste bluffé par l’étendue de ses capacités vocales qu’il fait varier en toute maîtrise, passant d’un état d’esprit à l’autre, aussi à l’aise dans l’émotion et la retenue que dans la puissance ou la rage. Cela donne à l’ensemble un supplément d’âme à une musique vraiment très expressive et qui mérite toute votre attention !
(*) https://cosmograf.bandcamp.com/album/the-orphan-epoch
Formation du groupe
Robin Armstrong : chant, guitares, claviers, basse Avec : - Kyle Fenton : batterie, chœurs - Peter Jones : Saxophone (3)
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