
Titres
- Golden Beasts
- Here Come The Moles
- Man Overboard
- Smoking Again
- Willow's Song
- Red Rum
- All Alone Stone
- Magistellus
- Wyverns
- Bouffant Tail
- Cat Fool
D’un côté il y a les multi-instrumentistes et de l’autre les groupes bien fournis. Big Hogg avec ses 6 membres se trouve clairement dans cette dernière configuration. Rock progressif style Canterbury avec section cuivre, il faut quelques musiciens ! Avec « Pageant Of Beast » le sextette écossais en est à son troisième opus, le premier étant paru en 2015.
Voyons d’un peu plus près ce Spectacle/ parade de bêtes (traduction approximative). L’intro « Golden Beasts » pour être très courte n’en est pas moins caractéristique : nous voilà plongé dans les sonorités cuivrées des premiers Chicago ! Et pour mon plus grand plaisir, ça ne sera pas la seule incursion dans ce somptueux univers sonore. Vous y rajoutez bien sûr le côté excentrique, voir la douce folie anglaise des années 70 et vous commencez à avoir une bonne idée du style de Big Hogg.
Ecoutez plutôt « Here Come The Moles » et « Man Overboard », leurs sections rythmiques enthousiastes, les superbes harmonies jazz aux cuivres, et les différents vocalistes. « Smoking Again » est dans une veine plus blues, tandis que « Willow’s Song » est une ballade toute en délicatesse. Plus jazz, « Red Rum » met en valeur une excellente trompette. Nouvelle ballade, mais avec voix masculine cette fois, « All Alone Stone » et son mid-tempo est un petit régal !
Un joli motif récurrent à la flûte donne du piquant à « Magistellus », assez bluesy et nonchalant par ailleurs. La musique se fait plus grave pour évoquer la vouivre (« Wyverns »). Après 1 minute de délire (« Bouffant Tail ») voici le magnifique « Cat Fool » d’une énergie positive communicative. L’album se termine comme il a commencé, par un choral aux cuivres seuls (« Too Much Belly Not Enough Paw »).
Avec ce « Pageant Of Beasts » le sextette écossais reste fidèle à son style de morceaux courts, parfaitement construits où les idées musicales s’enchainent sans laisser à l’auditeur le temps de s’attarder. Le format et le style rappellent bien sûr Caravan, qui utilisait aussi cuivres et autres instruments à vents. Mais ici, côté développement mélodique les cuivres rivalisent avec les vocaux (pourtant riches de voix féminine et masculine). Une musique très britannique qui fusionne à merveille folk, rock, blues, psychédélique, jazz et un peu américaine aussi avec ses cuivres somptueux à la Chicago ! Et en passant encore une belle réussite du côté de Bad Elephant Music.
Formation du groupe
Justin Lumsden : Guitare électrique et chœurs - Sophie Sexon : Flûte et Chant - Ross McCrae : Trombone et piano électrique - Richard Merchant : Trompette, Cornet et Bugle - Nick Gaughan : Batterie, percussions, synthétiseurs et chœurs ; Guitares, Basses et Claviers (7) - Martin Beer : Basse électrique, contrebasse et autoharpe - Avec : Lavinia Blackwall : Chant Mike Hastings : Guitare acoustique, Guitare spatiale (7) - Phil Cardswell : Trompette solo (6) - Rory Clark : 2e Bugle (6) - Georgia Seddon : Chant - Ian Sexon - Narration
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