Rêve d'un monde en apnée

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(3.5 sur 5) / Auroproduction
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Atmosphérique Rock Progressif

Une belle claque que nous inflige CODA et son premier album « Rêve d’un monde en apnée« , un concept album sur la nature humaine, avec une palette d’influences allant de Yes à Pink Floyd. Mais il serait réducteur de le comparer à ses illustres prédécesseurs tant le groupe Français montre une belle originalité.

Premier titre instrumental, « Lexomil : 1 /Rêve : 0 » un état léthargique qui nous empêche de laisser nos neurones s’exprimer. Une introduction planante sombre, à la Floyd, qui commence doucement puis qui s’élève très haut, pour finir par la guitare de Yohan Quillet qui déchire l’espace. « Envol sur l’écume » ou l’on retrouve un climat atmosphérique des plus réussi enrichi des claviers et du chant de Stephane Mougin. Superbe introduction pour la première partie de « Rêve en Apnée partie 1 » réminiscence à la fois de Camel et d’Ange (le groupe), on ferme les yeux, on se laisse prendre par la musicalité des claviers, le tout bien rythmé par la basse de Mourad Baali, la batterie de Patrick Dalpra et les textes de Philippe Fourtanier. Une belle réussite !

Sur fond d’ondes radio brouillées « Interférences » sert de transition musicale,  à « Orage Mécanique » titre de plus de 17 minutes, odyssée musicale sombre et mélancolique, que nous traversons tout en finesse, la sensibilité voulue par les auteurs transparaît, subtilité et légèreté sont réunies pour faire de ce morceau une référence. Une petite douceur « Automne« , une belle envolée dotée d’un court  solo de saxophone. « Sommeil agité » bruitage servant d’intermède à « Rêve en Apnée partie 2″ digne successeur de la première partie. Pur joyau tant au niveau des textes que de la musique, cosmique, légère, évanescente, final symphonique. Le titre le plus original, « s.e.e.p.« , Orientalo, Sioux, proche du néo progressif. Profondeur et qualité mélodique, pour « Ton Monde Ideal (Le Mien N’existe pas) longue pièce de 15 minutes, un peu moins aventureuse que les autres, progressif caractéristique des années 70. Un instrumental pour clore cet opus, Orchestre cacophonique, réminiscence de nos vieux vinyles , craquements, chuintements, « Peut être ailleurs » guitare limpide et mélodie agile, je pars le cœur léger.

Un album attachant…………..qu’on se le dise !

Formation du groupe

Stephane Mougin : claviers chant Eric Barbieri : guitare, chœurs Yohan Quillet : guitare, saxophone, trompette, chœurs Mourad Baali : basse Patrick Dalpra : batterie, chœurs Philippe Fourtanier : textes

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