
Les albums prog électro planants ont la cote en ce moment (Mariusz Duda, Detlev Schmidtchen, Michał Łapaj…) voici celui de Przemysław Rudź & Roman Odoj portant le nom évocateur de ‘Daydreamer and Nightwalker’. Six titres d’un opus aux influences des maîtres du genre de la musique instrumentale électronique, qui s’ouvre sur des horizons musicaux aux sonorités sombres. Des compositions qui partagent le goût des mélodies simples avec une belle densité musicale, mais sans verser dans le rébarbatif de certaines de ces productions. ‘Daydreamer and Nightwalker’ démontre ainsi les qualités d’une écriture qui loin d’être originale évoquera habilement le Tangerine Dream des années 70 (« Song Of The Leaving ») en passant par une approche de la musique minimaliste répétitive de Terry Riley (« Dusk Dawn ») et quelques attaches musicales avec le Klaus Schulze de Timewind (1975) dans la longue suite de plus de 26 minutes qui donne son nom à l’album (« Daydreamer and Nightwalker »). Bon, rien de bien neuf dans ce style musical visité et revisité, une production destinée en priorité aux aficionados du genre.
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