Le groupe allemand Schiguli nous propose sa nouvelle production : « Lichtecho » (écho lumineux de la lumière provenant de gaz et de poussières interstellaires), et comme beaucoup d’autres albums instrumentaux, il y a peu de titres (six). Naturellement, ils sont tous assez longs, avec deux morceaux durant plus de 8 minutes. Musicalement Schiguli est, de toute évidence, influencé par les groupes de musique électronique des années 70 (Tangerine Dream, Klaus Schulze, Ash Ra Tempel), mais avec aussi quelques incursions psychédéliques qui lorgnent vers Ozric Tentacles. C’est un album qui capture et met parfaitement en exergue l’essence lumineuse des mélodies dans un space rock progressif condensé et une signature rythmique ramenée à l’essentiel. Cependant, cette rigueur musicale n’est jamais fatigante ou ennuyeuse, mais permet une écoute assez intense, à l’image de ‘Hyperloop‘ ou de ‘Sandwurm’, les deux plus longs titres qui ouvrent l’opus, baignant l’album dans une ambiance extatique. La piste titre « Lichtecho » et « Komet » s’inscrivent quant à elles sous une forme répétitive dans un rock aux accords hypnotiques propice à la méditation. Le krautrock / psyché « Zerzura » nous conduit vers la dernière piste et ma favorite, « Hadron Collider » dont les sonorités ‘cosmiques’ procurent une atmosphère spatiale collant parfaitement au concept de l’album. A découvrir sur bandcamp !
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