Faisant suite à Threshold, l’excellent premier album du groupe Magician’s Red, j’ai donc écouté le nouveau Endless Yearning. Et bien, le savoureux mélange prog / jazz-rock, voire Canterbury, qui caractérise la musique de ces finlandais est toujours bien présente. « Defeated » débute l’album sur un mode floydien en entrecoupé de riffs plus puissants. « Mr Hudson » débute dans la douceur de la guitare acoustique avant de basculer sur un hard rock psychédélique faisant entendre à l’occasion Mellotron, Hammond et flûte. « Summer is the Saddest Season », autre morceau très développé sur le plan musical et instrumental, adopte un style balade du plus bel effet. Les 10’ du morceau font la part belle à la guitare acoustique, et petite surprise : un solo de trompette peu avant la mi-temps du morceau, puis la guitare électrique durcit le ton avant de se lancer dans un solo déchirant. Un pop-rock plus linéaire, « Someone I Can’t Have », donne une respiration avant le grand final de pas moins de 20’ ! Dès les premières notes de « The Years of Hell » on est pris au jeu de ce très beau thème un peu dansant et répétitif énoncé à la guitare. Tour à tour (hard) rock, smooth jazz à l’américaine, rock psychédélique, les sections enchainent les contrastes dans un tourbillon musical du plus bel effet. Si le line-up autour du leader Kalle Mattila a quelque peu évolué, ce deuxième album tient néanmoins toutes ses promesses !
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