The Diary of Robert Reverie

Par

(5 sur 5) / Autoproduction
Categories
Canterbury Rock Progressif Rock Psychédélique

The Diary of Robert Reverie , non ce n’est pas Caravan ni Matching Mole, ni Hatfield and the North, ni le dernier opus de Dave Sinclair ou de Robert Wyatt, non cette petite merveille est tout simplement le quatrième album de NEEDLEPOINT, la formation norvégienne originaire d’Oslo. Après “The Woods Are Not What They Seem” (2010), “Outside the Screen » (2012) et “Aimless Mary » (2015), le groupe continue de nous bercer d’ambiances nostalgiques.

Leur musique est en quelque sorte un retour dans le son des années 60/70, la grande époque où se côtoyaient en même temps dans une alchimie créatrice, le Canterbury, le rock progressif, le jazz-rock, la musique planante et celle dite électronique. NEEDLEPOINT et son « The Diary of Robert Reverie » et bien c’est un peu de tout cela à la fois. La prédominance se faisant plus appuyée vers le genre de l’école de Canterbury, notamment par la présence d’un orgue et du chant de Bjorn Klakegg proche d’un Dave Sinclair (Caravan) et d’Andy Latimer (Camel).

image

Ce voyage dans le temps, qui visite plusieurs styles, propose neuf compositions qui traitent d’un ton badin d’histoires sur l’individualisme de Robert le rêveur. D’entrée de jeu le premier titre « Robert Reverie » nous inonde de claviers rétro sur une trame jazzy, colorée de-ci de-là, d’un soupçon psychédélique, l’impulsion est donnée et elle ne faiblira pas jusqu’à la fin de l’album. Sur le second titre « On The Floor » la touche historique est encore renforcée, le rythme est plus soutenu et se rapproche des compositions de Syd Barret (Pink Floyd).

L’univers de Soft Machine se reflète dans l’excellent « All Kind of Clouds » et les touches folks de « Will It Turn Silent » abordent les rivages d’un progressif tendre et chatoyant à la manière d’un Steve Hackett. Le jazz-rock progressif de « Beneath My Feet » et le mélodieux et inspiré « Shadow In The Corn » plongeront l’auditeur dans les méandres musicaux de Greenslade.

Si vous n’êtes pas insensible aux charmes d’antan, « The Diary of Robert Reverie » et son rock progressif rétro aux accents de Canterbury est fait pour vous !

Formation du groupe

Bjorn Klakegg - Chant, Guitare, Basse (4) --- Nikolai Haengsle Eilertsen - Basse, Guitares (7, 8) --- Olaf Olsen - Batterie, Harmonies Vocales (2, 8) --- David Wallumrod - Orgue électrique Piano électrique [Rhodes], Synthétiseur [Juno 60], Synthétiseur [Prophet 5], Synthétiseur [ARP Pro Soloist], Harmony Vocals (3, 8) ---

Partager cette critique

👇 Recommandé pour vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *