European Stories

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(3.5 sur 5) / New Music - Green Tree
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Rock Progressif

En ces temps de Brexit où l’Angleterre largue les amarres d’une Europe en charge de devenir, Abacus publie un tour de celle-ci en musique « European Stories » . Formé en 1971 le groupe Allemand Abacus a sept albums à son actif, il oeuvre dans une mouvance proche de Triumvirat, Emerson Lake & Palmer et Greenslade.

« Rome » et ses fastes pour l’ouverture de cet opus, fanfares et peuple hurlant, le morceau  envoie, épique et énergique il est l’occasion de profiter des excellentes parties de claviers de Jürgen Wimpelberg qui rappellent la manière de jouer du regretté  Keith Emerson pompeux mais pas trop, Abacus trouve le juste équilibre.

« Spanish Armada » courte introduction parlée en espagnol relatant la mise en branle de la flotte d’invasion de l’armée espagnole à destination de l’Angleterre, pour la musique Abacus se montre convaincant en abordant une mélodie que ne renierait pas Alan Parson, longue et intéressante parsemée de rebondissements durant plus de dix minutes.

Chant Grégorien et orgue d’église pour « Nancy Cathedral » qui n’est pas désagréable mais un peu trop pompeux et convenu à mon goût. Cohérent, ambitieux et lumineux, « Club de Marquee » , qui évoque le fameux club Londonien, fait mouche en alternant rock mélodique punchy et rock progressif aventureux, ça joue vite et bien.

« Kumperland Boogie » un piano bar déchaîné et la voix de ‘Stiff-Finger-John-Mayer’ pour ce Boogie-woogie au demeurant pas progressif pour deux sous, mais qui reste assez sympa et permet de faire un break dans le climat progressif de l’album.

« Berlin » reste dans le tempo morceau de bravoure et ballade musclée à la manière du ‘West Berlin’ de Camel présent sur l’album « Stationnary Traveller » , d’une précision et d’une efficacité sans faille. Plus classique dans la forme, « European Tour Song » à la mélodie imparable, au chant impeccable agrémenté d’un solo de guitare de toute beauté de Marc Klemmee et des claviers toujours aussi inspirés et versatiles de Jürgen.

Et pour terminer « Gaelic Farewell » chanté par Sarah et Henry Miller, une perle où les claviers et la guitare se mêlent sur une mélodie folk/celtique.

« European Stories » une écoute agréable et facile, tels sont les atouts de cet album que dédie Abacus à toutes personnes aimant le rock progressif et ils ont bien raison …!

Berlin
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Formation du groupe

Jürgen Wimpelberg / Keyboards, Guitar, Vocals --- - Patrick Pelzer / Lead Vocals --- - Norbert Hötger / Bass --- - Marc Klemme / Lead Guitar --- - Gianmarco Moroder / Drums

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