Vous me connaissez, j’ai une attirance pour la musique instrumentale, plutôt technique et faisant la part belle à la guitare. Il s’avère que cette niche musicale est particulièrement active. Aujourd’hui nous nous intéressons à l’artiste Syncatto (derrière lequel se cache le guitariste Charlie Robbins membre du groupe Artificial Language). Celui-ci s’inscrit dans la lignée des guitaristes techniques talentueux ayant adopté un son et des éléments rythmiques contemporains dans la lignée de Plini, Polyphia, Intervals, etc… Mais ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant sur cet album, outre la qualité des compositions et la virtuosité de l’interprète, est le mélange guitare électrique / guitare classique qui intervient à plusieurs reprises, à commencer par le premier titre “Fiction”. “Nightfall” nous offre un étourdissant épisode en palm-muting à 100 à l’heure qui rappelle Nuno Bettencourt et s’enchaîne sur une ambiance flamenco-acoustique qui renvoie vers le “Playing God” de Polyphia. A noter, plusieurs “featuring” sur le disque, avec notamment le groupe Arch Echo (“Prestige”) qui partage la même famille musicale que Syncatto, un inattendu solo de violon signé Coen Strouken sur un genre de Tango nommé “Black Velvet”, où l’inévitable Jordan Rudess qui vient poser quelques notes de claviers sur “Midnight Mass”. Des titres courts, des compositions de qualité, de la virtuosité en veux-tu en voilà, il serait dommage de se priver…
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