Je ne suis pas un spécialiste du Post-Rock, mais ma curiosité m’a poussé à aller jeter une oreille sur ‘It’s Here, But I Have No Names For It’ du groupe sleepmakeswaves. Après une première écoute distraite, sans vraiment avoir accroché à l’objet, j’ai ressenti de manière inexpliquée le besoin d’y retourner quelques jours plus tard. Et ce fût une bonne idée, car le combo Australien, qui affiche tout de même une vingtaine d’années d’ancienneté et dont c’est le quatrième opus, propose une musique instrumentale (ou presque) étiquetée Post-Rock certes, mais qui allie habilement puissance et émotion. Les paysages sont variés tout au long de l’album et la production de très grande qualité. Parmi les titres qui m’ont particulièrement accroché, je peux citer : “Black Paradise” belle ballade aux accents folk avec son arpège de guitare acoustique, son thème à l’électrique et sa montée en puissance orchestrale; “Terror Future” seul titre chanté très “Ambiant”; le long titre éponyme qui varie intelligemment les ambiances et les sonorités pour un voyage hypnotique; “Super Realm Park” pour quelque chose de plus punchy et un peu plus technique; le morceau de clôture “This Close Forever” qui réalise une belle synthèse de l’ensemble. Même pour les néophytes comme moi, cet opus de sleepmakeswaves propose un voyage musical passionnant et fort agréable à l’oreille.
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