Session de rattrapage. En cette fin d’année 2024, on revient sur quelques albums majeurs publiés pendant l’année qui n’ont pas eu la chance de bénéficier d’une chronique au moment de leur sortie.
Nouvelle formation et nouveau disque pour le patron Neal Morse. En début d’année, celui-ci achevait en beauté son diptyque sur l’histoire de Joseph avec ‘The Restoration’. A la recherche de sang neuf et désireux d’accomplir un acte de transmission (un peu à la manière de Prince et de 3rdEyeGirl), Neal recrute quelques musiciens autour de lui pour former The Resonance et enregistrer ‘No Hill For A Climber’. Deux longs Epics de plus de 20 minutes entourent trois morceaux de durée un peu plus conventionnelle pour constituer un disque pur Prog qui sonne comme…du Neal Morse…et c’est excellent. Les deux longs titres de début et de fin “Eternity in Your Eyes” et “No Hill for a Climber” sont des démonstrations d’écriture et d’interprétation, ouvertures ininterrompues de tiroirs, je sors par la porte pour rentrer par la fenêtre, solos à tout va, rien ne manque. On sent bien entendu la patte du maître tout au long du disque, et il est difficile d’estimer la contribution des jeunes musiciens au processus d’écriture. Quoiqu’il en soit, l’interprétation de The Resonance est au niveau des plus grands groupes précédents de Neal, faisant de ce ‘No Hill For A Climber’ une Progueuse réussite.
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