Seven Deadly Sins

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(5 sur 5) / Autoproduction
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Rock Progressif Rock Symphonique

J’ai toujours été un fan du groupe Mandalaband dont fait partie Jose Manuel Medina et en écoutant le dernier « Seven Deadly Sins » de Last Knight j’ai l’impression de prendre un bain de jouvence bienfaiteur. Il faut dire qu’en aparté de Mandalaband, Jose Manuel Medina a déjà participé aux quatre dernières productions de Last Knight (LORD OF THE TIME 2001– JOURNEY TO THE LAND OF THE WIND 2003 — CANTÁBRICO 2004 — TALKING TO THE MOON 2016). Et pour tout dire qu’en j’écoute « Seven Deadly Sins » , je bois du petit lait, tant cet album concentre tout ce que j’aime dans le rock progressif et le rock symphonique. L’album est dédié à la mémoire de John Wetton (Asia, UK, King Crimson).

Assisté d’une pléiade de bons musiciens et chanteurs (voir la liste ci-dessus) Jose Manuel nous gratifie d’un album classique mais ambitieux. Comme je l’ai dit la musique de Last Knight est essentiellement basée sur un progressif mélodique et symphonique qui va ravir les amateurs de mélopées tirées à quatre épingles, de thèmes multiples qui se mêlent et s’entrecroisent. L’ensemble fera penser principalement à des groupes comme ELP, BJH ou le ASIA de John Payne.

L’opus regorge de longues compositions puisque sur les sept présentes, quatre dépassent les 10 minutes et une les frises. Donc une matière riche et consistante difficile à décortiquée en quelques lignes. Ce que je peux dire et sans ambages c’est que « Seven Deadly Sins » baigne dans une ambiance rétro 70/80, il suffit de se mettre entre les oreilles « Lust » (décliné en 5 parties) , « Gluttony » ou bien « Sloth » (décliné en 4 parties) pour valider la chose et convenir que tout est ainsi réuni afin de contenter l’aficionado de rock progressif ! Un point fort l’album n’engendre aucunement l’ennui et la monotonie, une variété musicale de bon aloi est ainsi présente au détour de titres comme « Anger » qui introduit fort à propos une pincée de folk/prog et surtout pour le magnifique « Envy » (décliné en 7 parties) que quelques touches de Canterbury illuminent.

Last Knight signe un disque d’une puissance comme je n’en avais pas entendu depuis bien longtemps. Un grand coup de cœur pour ce « Seven Deadly Sins » qui flirte vraiment avec le sans faute !

Formation du groupe

Jose Manuel Medina (Mandalaband): Chant, claviers, piano et orchestrations --- Pablo Lato: Basses, guitares, claviers, chœurs et percussions --- John Mitchell ( Arena, Frost, It Bites, Lonely Robot): Chant --- Richie Castellano (Blue Oyster Cult): Chant --- Gustavo Lato: Chant, chœur et guitare --- Theo Travis (Gong, No-Man, Steven Wilson, The Tangent): Saxophone et flûte --- Eduardo G. Saluena: Claviers et piano à queue --- Cindy L. Spear: parolier --- Nelson Pombal: Guitares --- Rafael Pacha: Guitares acoustiques, Guitares et flûtes --- Emilio Gutierrez: Piano & Hammond B3 --- Jose Bruno: Batterie --- Fernando Samalea: Batterie --- Israel Sanchez: Batterie --- Angel Ruiz: Pédale Steel --- Ana Fernandez: Violon --- Ignacio Alonso: Violoncelle

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