Planet Junkie

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(3.5 sur 5) / Autoproduction
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Néo Progressif Rock Progressif

A l’écoute de ce nouveau Drifting Sun, « Planet Junkie », l’on constate que le groupe de Pat Ganger Sanders, poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin. Appuyé pour la réalisation de ce nouvel album par les participations de : Marc Atkinson (Riversea, Moon Halo), Colin Mold (Karnataka) et Joshua Corum (Head With Wings) au vocaux. Donc, plus de Peter Falconer au chant, celui qui donnait une forte identité à la formation avec sa voix reconnaissable entre mille a quitté le navire pour des raisons de santé en 2018. Pat a donc décidé de pallier ce manque par l’apport de trois nouveaux chanteurs de renom. Le guitariste Mathieu Spaeter ainsi que le bassiste Manu Michael et le batteur Will Jones restent eux fidèles au poste.

Drifting Sun échafaude ses arrangements entre titres néoprog et prog-symphonique, la musique peut paraître plus légère, moins empesée et grandiose, mais aussi moins aventureuse que sur les précédents opus. Les compositions de « Planet Junkie » n’en demeurent pas moins caractéristiques de ce que compose habituellement le groupe, et les claviers de Pat continuent avec brio de faire valoir sa marque de fabrique.

Pour ma part je le trouve moins entreprenant que le brillant ‘Safe Asylum’ sorti en 2016. L’opus aligne cependant des compos un peu plus pop que précédemment et l’apport des trois nouveaux chanteurs, et pas des moindres, amène une variété bienvenue à la diversité des titres. Le résultat devient un ensemble mélodique balayant de loin un spectre frôlant les influences à la Yes pour « Planet Junkie » à celles d’un progressif moderne et plus cinglant à l’image de « I Will Be King ». A contrario l’ambiance générale de l’album est plutôt sombre, les titres « Missing » ou « Night Time Sorrow» , sans tomber dans le sirupeux, dégagent une mélancolie magnifiée par les claviers et un super travail sur les voix. Pour ce qui est de la pièce maîtresse de l’opus « Everlasting Creed » qui clôt l’album (avec plus de 10 minutes au compteur), elle s’inscrit en ligne directe dans les pas des meilleurs productions de Drifting Sun, par moment franchement brillante, elle met à l’honneur les claviers, les voix mais particulièrement les solos de guitare de Mathieu Spaeter.

Bon, bilan en demi-teinte pour ce « Planet Junkie », dont le contenu est légèrement en dessous de ce que l’on pouvait espérer de la part de Drifting Sun !

Formation du groupe

Pat Sanders (claviers) --- Mathieu Spaeter (guitares) --- Manu Michael (basse) --- Will Jones (batterie et percussions) --- Marc Atkinson (chant) --- Colin Mold (chant) --- Joshua Corum (chant) --- Eric Bouillette (violon) --- Ben Bell (orgue Hammond) --- Sarah Skinner (saxophone) --- Conrad Cheng (clarinette)

🌍 Visiter le site de Drifting Sun →

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