The Slow Rust Of Forgotten Machinery

Par

(4 sur 5) / InsideOutMusic
Categories
Rock Progressif

Deux années après « A Spark in the Aether » , The Tangent poursuit son cycle avec la parution de « The Slow Rust Of Forgotten Machinery » . Le groupe évolue maintenant en quintette et Andy Tillison est toujours à la barre.

Je n’ai jamais été un adepte de la musique développée par The Tangent, celle-ci me semblant bien trop souvent ampoulée et grandiloquente. L’écoute de leurs précédents opus se résumait par un zapping des titres mon esprit s’échappant au fur et à mesure de leurs progressions. Un seul album avait su trouver grâce a mes oreilles « A Place In The queue » et son admirable titre « Lost in London » me rappelant par certains aspects le Caravan des années 70.

A la demande de plusieurs lecteurs de ProgCritique, j’ai mis en écoute « The Slow Rust Of Forgotten Machinery » , et puis titre par titre j’ai pris le temps de découvrir et déguster un rock progressif agréablement bichonnés aux accents Canterbury. Dés le premier morceau le cap est donné, « Two Rope Swings » nous précipite sans ménagement vingt ans en arrière, un mariage réussie entre Camel (pour la flûte) et National Health pour l’audace de la mélodie. Le morceau suivant «Doctor Livingstone (i Presume)» aborde les rives d’un jazz rock aérien et subtil, dans la veine d’un Chick Coréa (le final est ébouriffant). Le morceau le plus long de l’opus « Slow Rust » , 22:32 minutes, sort quant à lui des schémas qu’affectionnent habituellement The Tangent, en effet ceux-ci évoquent par moment les compositions de Roger Waters, du Floyd, mais aussi les ambiances planantes servies par les groupes de musique électronique du milieu des années 70.

On sent la filiation avec les compositions développées par Soft Machine en écoutant « The Sad Story of Lead and Astatine » , le plus jazzy et débridé des six compositions, mais un peu trop long à mon goût. Plus percutant mixant habilement néo-prog, Canterbury et climats Floydiens, « A Few Steps Down the Wrong Road » ballade l’auditeur plus de 17 minutes sur une mélodie aux multiples ramifications, le tout sacrément bien troussée, un véritable régal. Swinguant en diable le dernier titre « Basildonxit » surfe sur des sonorités qu’apprécierait Jan Hammer, (The First Seven Days de1975).

Malgré mes réticences initiales, j’ai pris un grand plaisir à écouter « The Slow Rust Of Forgotten Machinery » qui est un album généreux et chaleureux, Andy Tillison a su composer pour cet opus des morceaux qui tiennent magnifiquement la route !

Formation du groupe

Andy Tillison : Chant / Claviers / Batterie, --- Jonas Reingold : Basse, --- Luke Machin : Chant / Guitares, --- Marie-eve De Gaultier : Chant / Claviers, --- Theo Travis : Saxophone, Flute,

🌍 Visiter le site de The Tangent →

Partager cette critique

👇 Recommandé pour vous

WHY

Par VLYES

5 sur 5

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *