Sonic Celluloid

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(5 sur 5) / Firepool Records
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Rock Progressif Rock Psychédélique

Sonic Celluloid est le Dix huitième album de Djam Karet, un groupe dont la musique entièrement instrumentale est difficile à catégoriser, en effet celle ci s’inspire de nombreux styles différents. Leurs influences peuvent être à la fois progressives et psychédéliques l’ensemble parsemé de longues improvisations. l’on peut citer parmi leurs groupes référents Ozric Tentacles, Pink Floyd et King Crimson. Les quatre membres fondateurs de Djam Karet, Chuck Oken, Jr, Henry Osborne, Mike Henderson et Gayle Ellett sont présents et participent chacun à différents degrés à ce nouvel opus.

« Saul Says So » démarre délicieusement cet opus, un condensé de synthés et guitares planantes sur un rythme tropical et jazzy, la parfaite introduction pour mettre l’eau à la bouche de l’auditeur. Le très cool « Forced Perspective » enfonce le clou, sur une guitare jazz et loquace, un sens de la mélodie qui va à l’essentiel sur des constructions ambitieuses. L’alchimie planante de « Long Shot » s’éloigne d’un univers complexe pour asséner une mélodie idéale et évidente, qui s’aligne dans un univers synthétique proche de Jean-Michel Jarre.  « No Narration Needed » pose les fondations d’un nouveau mixage étonnant, le trait d’union entre une introduction et une ambiance Canterbury, suivi par de nombreux passages d’une musique minimaliste et aérienne. Il ne faut pas se fier à l’aspect paresseux de « Numerous Mechanical Circles » qui est en fait un véritable exercice de style nonchalant mais surtout attachant, destiné à faire plaisir aux vieux fans du Floyd.

Planant, vous avez dit planant et bien « Oceanside Exterior » plonge de plein pied dedans et propose un plaisir immédiat, une mélodie suave au son d’une guitare Gilmouriène enrubannée de claviers enjôleurs. Le Floyd toujours le Floyd pour « Au Revoir Au Rêve » qui aligne de superbes et beaux moments d’émotions. Le malicieux « Flashback » dénoue ses nœuds musicaux un à un sur une ritournelle obsédante avant un final inattendu et facétieux. Le court « Lower » poursuit l’invitation aux rêves en déroulant sa musique aux sonorités légères et en spirales, pour une progression des plus efficaces. Dernier titre de l’album, « The Denouement Device » conjugue l’héritage de ses aînés, King Crimson, Jan Hammer et Camel entre autres, pour accoucher avec brio d’un morceau inventif aux multiples facettes progressives, nous servant ici une succession de breaks musicaux superbement agencés.

Sonic Celluloid, un très bel album qui procure un plaisir indéniable à son écoute !

Formation du groupe

- Gayle Ellett / Guitares electrique & Acoustique, Bouzouki, Moog, Mellotron, Hammond & Rhodes - Chuck Oken, Jr. / Batterie, Analog & Digital claviers --- - Henry J. Osborne / Basse (1,2,3,4,7,10) --- - Mike Henderson / Guitare Feedback (4,9) --- - Mike Murray / Guitare Atmosphériques (7,9) Piano (9) --- - Aaron Kenyon / Basse Effects (9) ---

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