No More Love

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(4 sur 5) / RCA
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Rock Progressif Rock Symphonique

Un peu de nostalgie ne faisant de mal à personne, j’ai exhumé de ma discothèque vinyle, un album de  Wallestein – « No More Love » de  1977, qui a tourné sur ma platine disque ERA, marque française des années 70, pendant des années en devenant pour moi un disque de chevet tant je trouvais l’album varié et frais, abordant tous les styles rock que j’affectionnais passant du symphonique au progressif en faisant des crochets dans le Krautrock et le pop avec des mélodies hyper travaillées.

Wallenstein est un groupe Allemand avec à son actif 9 albums et une carrière qui s’étale de 1971 à 1982. le groupe, est composé pour la publication de « No More Love » de Jürgen Dollase (claviers) le leader du groupe, Gerd Klöcker (guitare), Jürgen Pluta (basse) et Nicky Gebhard (batterie).

L’album comporte six titres pour une durée de 35,17 minutes, c’est peu mais pour un vinyle des années 70 la durée était correcte, allant direct à l’essentiel, évitant par la même les remplissages inutiles que l’on trouve sur les CD d’aujourd’hui.

Dans la lignée de Jane, Nektar ou Novalis groupes Allemands majeurs de l’époque,  Wallestein développe à partir de « No More Love » une musique mélodique abordable comme a su le faire Eloy à la même période.

Après l’introduction « Seventy-seven » proche dans l’esprit musical de Supertramp un morceau joliment troussé, Wallestein entre dans le vif du sujet avec « Backstreet Dreamer » longue pièce de rock progressif/symphonique où les claviers de Jürgen Dollase sont omniprésents, une composition solide un titre dans lequel les musiciens font preuve d’imagination proposant différents climats allant du démarrage vitaminé trompeur lorgnant vers le hard rock, aux envolées symphoniques empreintes d’emphase, un chouette morceau.

Avec ses airs psychédéliques trompeurs « I can’t Loose » nous emmène sur les rivages abordés par le Floyd avec une certaine réussite, mélodie limpide et solo de guitare accrocheur. « No more Love » une introduction à la Tangerine Dream pour la pièce maîtresse de cet album, plus lent, plus intimiste que les titres précédents, mais aussi plus ambitieux, les arrangements sont superbes, les atmosphères attachantes et joliment échafaudées. Le titre à éjecté « Jojo » une tentative commerciale avortée, heureusement vite oublié grâce au dernier morceau, « On an Eagles Wings » une maîtrise parfaite de l’écriture mixant le jazz rock et le rock progressif le tout habillé avec talent d’harmonies vocales de toutes beautés.

Un très bel album, que j’ai pris plaisir à réécouter et qui n’a pas trop vieilli à découvrir ou redécouvrir !

Formation du groupe

- Jurgen Dollase / keyboards, vocals --- - Nicky Gebhard / drums, percussion, vocals --- - Gerb Klocker / guitar, vocals --- - Jurgen Pluta / bass, vocals

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